Une cyberattaque contre un fournisseur de services de systèmes d'enregistrement et d'embarquement a perturbé les opérations dans plusieurs grands aéroports européens, dont ceux de Londres Heathrow, Bruxelles et Berlin, provoquant des retards et des annulations de vols samedi.
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Des heures d'attente, des retards et des annulations de vols - telles sont les conséquences de la cyberattaque dont a été victime vendredi soir Collins Aerospace, qui fournit des systèmes d'enregistrement et d'embarquement à plusieurs compagnies aériennes dans plusieurs aéroports du monde entier.
En résultat, une partie du trafic aérien se trouve au ralenti ce samedi, 20 septembre, selon Reuters qui précise que les passagers ayant un vol prévu pour samedi ont été avisés par les aéroports concernés de confirmer leur voyage auprès des compagnies aériennes avant de se rendre à l'aéroport.
L'attaque a rendu les systèmes automatisés inopérants, ne permettant que des procédures d'enregistrement et d'embarquement manuelles, a écrit l'aéroport de Bruxelles sur son site. "Ceci aura un impact significatif sur les horaires des vols, provoquant malheureusement des retards et des annulations", prévient-il, assurant que "le fournisseur de services travaille activement sur le problème et s'efforce de le résoudre dans les meilleurs délais". "Neuf vols ont été annulés et 15 vols sont retardés", a rapporté la RTBF, citée par franceinfo.
L'aéroport de Berlin a expliqué sur son site internet que les "temps d'attente à l'enregistrement sont plus longs" à cause d'un "problème technique chez un fournisseur de systèmes opérant dans toute l'Europe".
L'aéroport de Francfort, le plus grand d'Allemagne, n'a pas été affecté, a déclaré un porte-parole. Un responsable du centre de contrôle des opérations de l'aéroport de Zurich a également indiqué qu'il n'avait pas été impacté.
Sollicité par franceinfo, le groupe Aéroports de Paris répond qu'il n'est pas affecté par une quelconque cyberattaque samedi matin.
Selon Reuters, RTX (RTX.N), la société mère de Collins Aerospace, n'était pas immédiatement disponible pour commenter en dehors des heures ouvrables aux États-Unis.