La direction de Volkswagen a tenu un tête-à-tête tendu avec les salariés mercredi, soulignant la nécessité d'assumer une "responsabilité commune" pour tenter de redresser la situation du géant automobile allemand en crise.
Cette confrontation intervient peu de temps après que le constructeur automobile a indiqué qu'il n'était plus en mesure d'exclure la fermeture d'usines dans son pays d'origine, l'Allemagne, une mesure qui était auparavant considérée comme hors de question. Oliver Blume, PDG du groupe Volkswagen, a déclaré mercredi que la situation actuelle de l'entreprise "nous affecte tous émotionnellement, y compris moi personnellement."
Les ventes annuelles de véhicules en Europe ont diminué par rapport à la période précédant la pandémie de COVID-19 - environ 2 millions de voitures de moins devriaent être vendues chaque année sur le marché européen, par rapport à la période pré-pandémique a déclaré la direction. Selon elle, Volkswagen détient environ un quart de la part de marché européenne, ce qui signifie que le déclin se traduit par un manque à gagner annuel de 500 000 véhicules dans les ventes de l'entreprise, soit l'équivalent des ventes combinées généralement réalisées par deux de ses usines.
Volkswagen a déclaré lundi qu'il estimait que son accord de protection de l'emploi, en vigueur depuis 1994 et qui protège les travailleurs en Allemagne jusqu'en 2029, pourrait devoir prendre fin.
