Intégrer l’université les mains propres : une gageure pour l’Ouzbékistan.
En ce jour d’examens d’entrée aux universités ouzbèkes, les deux plus gros opérateurs mobiles nationaux ont signalé “des travaux de maintenance urgents sur les réseaux de télécommunication”. En clair : pas de réseau, pas d’internet, pas de SMS, pas de MMS.
Les autorités sont allées jusqu‘à organiser des fouilles dans les salles d’examens, traquant les “minitéléphones” que les élèves ouzbeks cachent dans leur chaussure.
“Nous avons écoulé tous nos minitéléphones, utilisez votre tête pour passer vos examens”, affichaient quelques magasins de téléphone à Tachkent, la capitale ouzbèke.