F1 : départ en trombe pour Mercedes en Australie

F1 : départ en trombe pour Mercedes en Australie
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Par Euronews
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Décryptage du Grand Prix d'Australie de Formule 1, dans ce numéro de Speed. Retour sur le GP 1986 remporté par Alain Prost et sur la légende Brabham.

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Bruno Sousa :
“Bienvenue dans Speed, le magazine d’euronews consacré au sport automobile.
On n’avait pas vu aussi peu de voitures sur une grille de départ depuis Indianapolis en 2005. Le Grand Prix de Formule 1 d’Australie n’a débuté qu’avec quinze monoplaces en lice et comme l’année dernière, l‘écurie Mercedes a prouvé qu’elle était au-dessus du lot”.

Lewis Hamilton en patron

On prend le même et on recommence.

Lewis Hamilton a débuté la saison 2015 comme il avait terminée la précédente : sur une victoire.

Le champion du monde en titre s’est imposé en patron, devant son coéquipier Nico Rosberg. Les deux hommes étaient, du reste, partis dans le même ordre sur la grille de départ.

C’est la trente-quatrième victoire en Formule 1 du pilote britannique.

L’Allemand Sebastian Vettel, quadruple champion du monde, s’est lui hissé sur la troisième marche du podium pour ses débuts en Ferrari.

A noter aussi que onze voitures seulement ont franchi la ligne d’arrivée à Melbourne.

Mauvais départ pour McLaren-Honda

Bruno Sousa :
“Hormis Mercedes, peu d‘écuries ont eu des raisons de se réjouir. McLaren, en particulier, a vécu un cauchemar à Melbourne.
Jenson Button et Kevin Magnussen se sont montrés les pilotes les plus lents des qualifications et ça ne s’est pas arrangé pendant la course”.

Kevin Magnussen hors circuit dès le tour de mise en grille et Jenson Button qui se classe bon dernier de ce grand prix d’Australie : l‘écurie britannique aux moteurs japonais V6 turbo prend un mauvais départ cette saison.

Les voyants n‘étaient déjà pas au vert après le forfait de Fernando Alonso, blessé lors d’essais à Barcelone.

Le double champion du monde a préféré se ménager, lui qui n’a plus gagné la couronne mondiale depuis sept saisons. Sept saisons de disette également pour Honda, six pour McLaren. De quoi développer un gros appétit de revanche sur les circuits de Formule 1.

Pour l’instant, c’est mal parti.

Brabham, la légende australienne

Bruno Sousa :
“Comme Fernando Alonso, Jack Brabham
a lui aussi gagné deux titres de champion du monde de suite, mais contrairement à l’Espagnol, Brabham en a même décroché un troisième. Le meilleur pilote australien de tous les temps n’a jamais eu la chance de courir à la maison mais il aura définitivement marqué l’histoire de la Formule 1”.

La Brabham BT 19 est devenue une légende des circuits de Formule 1.

Au volant de ce petit bolide : Jack Brabham, pilote et constructeur.

Après deux saisons victorieuses avec l‘écurie Cooper en 1959 et en 1960, l’Australien avait choisi de mettre au point sa propre monoplace.

La stratégie s’est avérée payante puisqu’il remporta le championnat du monde en 1966 et un nouveau titre de constructeur l’année suivante.

Au total, Jack Brabham a participé à 126 grands prix.

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Bilan : 14 victoires, 31 podiums et 13 pole positions.

1986, un grand prix mythique en Australie

Bruno Sousa :
“Il aura fallu attendre 1985 pour le que le Grand Prix d’Australie fasse son entrée dans le circuit de Formule 1. Mais les Australiens n’auront eu qu’une année à attendre pour assister à une course d’exception : la lutte ultime entre Nigel Mansell, Nelson Piquet et Alain Prost pour gagner le titre, lors du dernier grand prix de la saison à Adélaïde”.

Rosberg au service de Prost

Adélaïde, 1986.

La Williams-Honda de Nigel Mansell part en pole, talonnée par celle de Nelson Piquet.

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La lotus d’Ayrton Senna est en deuxième ligne avec la McLaren d’Alain Prost.

Mansell fait trop chauffer ses pneus

Pour devenir champion du monde, il suffit à Mansell de monter sur le podium mais les attaques répétées du Finlandais Rosberg – le coéquipier de Prost – poussent le britannique à la faute. Son pneu arrière gauche éclate.

Il laisse ainsi le champ libre au Français qui s’impose et remporte son deuxième titre de champion du monde consécutif au volant de sa McLaren.

Alain Prost devance Nelson Piquet de quatre petites secondes. Il devra arrêter sa voiture dans le tour d’honneur, faute d’essence dans le réservoir. Preuve que la course et le titre 1986 ne se sont pas joués à grand chose.

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Les Prost : tel père, tel fils

Bruno Sousa :
“Dans la famille Prost, passons de la victoire du père à celle du fils.
Nicolas Prost a célébré son premier succès en Formule E à Miami. On vous quitte donc sur ces images de monoplaces électriques”.

Nicolas Prost remporte le Grand Prix de Miami de Formule E

La Formule E est une compétition réservée aux monoplaces 100% électriques. Les arrêts au stand permettent aux pilotes non pas de changer de pneus, mais de voiture, pour poursuivre la course.

Grâce à la victoire de Nicolas Prost, l‘écurie Renault est le nouveau leader du classement général.

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