Dix millions d'électeurs choisissent leurs députés et par ricochet leur nouveau gouvernement ce dimanche.
Qui pour sortir la Grèce de l’ornière et des perfusions financières ?
C’est la question à laquelle 10 millions d‘électeurs sont appelés à répondre ce dimanche à l’occasion des législatives.
Tsipras ou Meïmarakis ?
Le scrutin s’annonce serré. Syriza d’Alexis Tsipras et Nouvelle Démocratie de Vangelis Meïmarakis font jeu égal dans les sondages, même si les dernières estimations donnent une légère avance à l’ancien Premier ministre, qui aurait 0,7 à 3 pts de marge sur son rival.
Les jeunes et l’abstention, clés du scrutin
Mais Alexis Tsipras n’a plus la même base électorale qu’en début d’année. Après huit mois de pouvoir, la confiance que les jeunes avaient placé en lui pour éradiquer l’austérité s’est érodée.
Un tiers des 18-34 ans avaient voté pour Syriza en janvier. Ils seraient moitié moins ce dimanche, d’après un sondage publié cette semaine.
L’abstention pourrait jouer un rôle crucial dans ce scrutin.
Pas de majorité absolue en vue
Quel que soit le parti majoritaire, il lui faudra composer, car aucune des deux formations ne devrait être en mesure d’obtenir la majorité absolue au Parlement.
Les Grecs doivent élire 300 députés dans un scrutin par listes à la proportionnelle.
Les dissidents de Syriza mal engagés pour entrer au Parlement
Il faudra réunir 3% des voix pour entrer au Parlement : un vrai défi pour Unité Populaire, le parti des dissidents de Syriza qui ont provoqué la démission d’Alexis Tsipras et la convocation de ces législatives anticipées.
Ils ont reçu ce vendredi le soutien de l’ancien ministre des Finances Yanis Varoufakis.