Il était le seul nom manquant des trois membres du commando qui a tué 90 personnes dans la salle de concert du Bataclan, le 13 novembre. Foued Mohamed-Aggad était un Strasbourgeois de 23 ans, parti
Les enquêteurs ont mis un nom et un visage sur le troisième kamikaze qui a semé la mort au Bataclan à Paris. il s’agit de Foued Mohamed Aggad. Son identité a été établie en fin de semaine dernière grâce à la comparaison de son ADN avec ceux de certains membres de sa famille. C’est sa mère qui a permis de l’identifier après avoir reçu un SMS depuis la Syrie lui annonçant que son fils était mort “en martyr” à Paris.
“Ton fils est mort en martyr”: le SMS qui a mené au 3e kamikaze du Bataclan https://t.co/X465QgfniU#AFP
— Agence France-Presse (@afpfr) 9 Décembre 2015
Le jihadiste faisait l’objet d’une fiche S pour radicalisation et d’une notice bleue d’Interpol, c’est-à-dire une demande d’information sur la localisation, l’identité, l’origine ou les activités de personnes pouvant présenter un intérêt pour une enquête. Il a vraisemblablement voyagé avec de faux papiers ou clandestinement, sans quoi il aurait été repéré.
Attentats : Foued Mohamed-Aggad, troisième kamikaze du Bataclan identifié https://t.co/vMbXlZ7Kqapic.twitter.com/dFg5e86K4l
— Le Parisien (@le_Parisien) December 9, 2015
Originaire de Wissembourg, Foued Mohamed-Aggad, 23 ans était parti en Syrie en 2013 avec son frère et des amis. Il disait vouloir mourir en kamikaze en Irak. Son père ne savait pas qu’il était rentré en France. “Bien sûr que je suis surpris”, a dit Saïd Mohamed-Aggad à des journalistes devant son domicile de Bischheim, en banlieue de Strasbourg, confiant que, s’il avait imaginé plus tôt que son fils allait être impliqué dans les attentats, “je l’aurais tué avant”.
Qui était Foued Mohamed-Aggad, le dernier kamikaze du Bataclan identifié ? https://t.co/fXtwhDV2j1pic.twitter.com/0iHPYNfRAY
— Le Monde (@lemondefr) 9 Décembre 2015
Foued Mohamed-Aggad est le sixième jihadiste mort formellement identifié des attentats les plus meurtriers jamais commis en France. Dans son ancien quartier, c’est la surprise : “Quand jai vu la photo, je l
ai reconnu mais après jétais sous le choc, il y a des frissons qui sont passés dans tout mon corps; je suis resté blanc la bouche ouverte; j
étais choqué et déçu surtout” explique un homme sous le couvert de l’anonymat.