Au pouvoir depuis trente ans, le président sortant est le grand favori de l'élection présidentielle.
En Ouganda, plus de quinze millions d‘électeurs sont appelés à voter ce jeudi pour élire leur président et leurs députés. Un certain désordre a marqué le début du scrutin, car il manquait des urnes et des bulletins dans des bureaux de vote, qui ont dû ouvrir avec plusieurs heures de retard. Par ailleurs, des dizaines d’internautes signalaient des difficultés d’accès à Internet, notamment sur les réseaux sociaux.
Le président sortant Yoweri Museveni, au pouvoir depuis trente ans, est le grand favori. Des sondages le donnent gagnant dès le premier tour, comme lors des trois précédents scrutins.
Face à lui, son opposant historique, Kizza Besigye, qui affichait son optimisme à la veille de cette élection, et aussi ses craintes concernant d‘éventuelles fraudes électorales. L’ancien Premier ministre, Amama Mbabazi, fait également figure d’outsider. L’opposition, qui n’a pas réussi à s’unir, présente en tout sept candidats face à l’indétrônable président sortant.
Les résultats sont attendus dans les 48 heures suivant la fermeture des bureaux de vote. Beaucoup redoutent des violences post-électorales. En début de semaine, un sympathisant de l’opposition a été tué dans des heurts avec la police.
I would like to reassure all Ugandans that we will have a peaceful election.We have capacity to deal with any attempt to create disorder.
— Yoweri K Museveni (@KagutaMuseveni) 16 Février 2016
