La France et l'Ukraine ne sont pas d'accord sur le profil de l'homme soupçonné de vouloir commettre des attentats pendant l'Euro dans l'Hexagone.
Les versions de la France et de l’Ukraine divergent, après l’arrestation d’un Français soupçonné de vouloir commettre des attentats terroristes pendant l’Euro.
Les services de sécurité ukrainiens nous expliquent, enregistrement à l’appui, la thèse terroriste fomentée par un mouvement d’extrême-droite. Ils ont arrêté Grégoire, 25 ans, après lui avoir tendu un piège, lors d’une prétendue vente d’armes. “Il a exprimé sa volonté de commettre des attaques terroristes sur le territoire français,nous explique Vasyl Hrytsak, le chef du SBU (services de sécurité ukrainiens). Il était en désaccord avec de nombreuses choses. Il a dit qu’il fait partie d’une organisation. Il ne ressemblait pas à quelqu’un qui voulait acheter des armes et les livrer en France.”
C’est pourtant l’avis de la France qui estime que le suspect, inconnu des services de police, est plutôt un trafiquant d’armes. A cause de la guerre, il y en a beaucoup qui circulent en Ukraine.
Chez lui en France un T-shirt du mouvement d’extrême-droite “Renouveau français” a été découvert, mais le groupe se défend de connaître le suspect.
Des sources anonymes au gouvernement français évoquent de la part de Kiev une possible orchestration de l’arrestation. L’Ukraine cherche actuellement en effet à s’attirer les faveurs de l’Europe sur plusieurs dossiers, notamment celui des visas.