Nous sommes à Amatrice, l’une des communes les plus touchées par le séisme qui a frappé le centre de l’Italie à 3h36 ce mercredi.
PUBLICITÉNous sommes à Amatrice, l’une des communes les plus touchées par le séisme qui a frappé le centre de l’Italie à 3h36 ce mercredi. Les images aériennes tournées par la protection civile montrent l’ampleur des destructions. Des dizaines de maisons et de bâtiments historiques sont à terre.
Images d'#Amatrice. La moitié du village n'existe plus dit son maire. #Italie#seisme#terremotopic.twitter.com/1VqSvsRO3k
— François Beaudonnet (@beaudonnet) 24 août 2016
Des centaines de secouristes tentent de dégager les décombres pour retrouver les survivants. Surpris dans leur sommeil par les secousses, de nombreux habitants sont encore pris au piège sous les gravats de leurs maisons.
#rescuers in #Amatrice after #earthquake
AFPphoto</a> by <a href="https://twitter.com/f_monteforte">f_montefortepic.twitter.com/9FoF4bdYps— Isabelle Wirth (@Isa_Wirth_Roux) 24 août 2016
Le bilan provisoire fait état d’au moins 120 morts et de dizaines de blessés. Des milliers d’autres sont désormais sans abri.
La solidarité s’organise avec des collectes de sang mais aussi de vêtements, de couvertures et de produits de première nécessité. Des tentes et des cantines mobiles ont été installées pour reloger les habitants.
Le séisme de magnitude 6 a détruit en grande partie trois villages dans une région montagneuse à 150 km au nord-est de Rome : Pescara del Tronto, Amatrice et Accumoli. Il s’agit de cités médiévales, très prisées des touristes en cette période estivale, mais où les immeubles anciens ne respectaient évidemment pas les normes anti-sismiques modernes.
Matteo Renzi, le chef du gouvernement italien, doit se rendre sur place en fin de journée. Le pape François s’est dit “bouleversé” par ce séisme, tandis que La France et l’Allemagne ont annoncé qu’elles étaient prêtes à aider les autorités italiennes.
Le pays, situé à la jonction de plusieurs plaques tectoniques, est très exposé au risque sismique. Il y a sept ans, plus de 300 personnes avaient déjà perdu la vie non loin de la zone touchée ce mercredi, près de L’Aquila.