Hongrie : bras de fer entre universités étrangères et gouvernement

Hongrie : bras de fer entre universités étrangères et gouvernement
Par Euronews
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Coup dur pour les établissements d‘éducation supérieur étrangers en Hongrie.

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Coup dur pour les établissements d‘éducation supérieur étrangers en Hongrie. Le pays vient d’annoncer une restriction des conditions d’exercice de ces instituts, une mesure que l’Université d’Europe centrale (CEU), financée par le milliardaire américain George Soros, dénonce comme une “attaque la visant “directement”“:http://www.expressnews.com/news/education/article/Hungary-s-education-official-says-supports-Soros-11035478.php.

Mark est un étudiant qui vient du Vietnam : “Je crois que nos étudiants devraient vraiment s’inquiéter et moi personnellement je suis très inquiet au sujet de cette situation, pas seulement au sujet de l’université mais aussi au sujet de ce mouvement contre une société libre et ouverte en Hongrie en général.”

Ce projet de loi a été dénoncé comme “discriminatoire” par la CEU, une institution créée en 1991 à Budapest par M. Soros, devenu une des bêtes noires du Premier ministre souverainiste Viktor Orban.

Michael Ignatieff, président et recteur de la CEU : “On ne peut pas pas diriger une université libre, où que ce soit en Europe à moins d’avoir une liberté d’enseigner, d’embaucher des gens, de choisir les étudiants. Et cette loi impose des restrictions gouvernementales sur toutes ces libertés.”

Des irrégularités ont été relevées a expliqué le gouvernement précisant que certains établissements travaillent sans partenaires locaux et délivrent des diplômes non reconnus.

János Lázár, ministre de la Chancellerie : “Tout le reste n’est qu’une hystérie, de plus parfois c’est de notre point de vue une hystérie politique. Les universités étrangères ne peuvent pas tromper leurs étudiants, elles ne peuvent pas abuser de la situation et si elles travaillent en Hongrie alors elles doivent le faire dans le cadre de la législation hongroise.”

La CEU, qui offre un enseignement allant jusqu’au doctorat, revendique un effectif de 1.800 inscrits venant de 100 pays et souligne travailler notamment dans le cadre des règles de l’OCDE.

Andrea Hajagos, Euronews : “Les soutiens à l’université ont commencé quasiment immédiatement sur internet, sur plusieurs réseaux sociaux, mais certains ont aussi décidé d’organiser ce samedi une manifestation ici même dans les locaux de la CEU.”

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