Le gouvernement japonais a validé un projet de loi spéciale permettant l’abdication de l’empereur Akihito. L’actuel souverain avait laissé filtrer en août dernier son intention de renoncer à son titre de son vivant alors qu’aucun mécanisme n’est prévu en ce sens dans le régime actuel. La dernière abdication au Japon a eu lieu il y a 200 ans.
Si tout se passe comme prévu, Akihito pourrait renoncer à ses fonctions dès fin 2018 pour laisser le trône à son fils aîné Naruhito, héritier de la plus ancienne famille régnante du monde.
Le couple impérial est profondément respecté par les Japonais, notamment pour le rôle réconforteur qu’il a su joué après le tsunami de 2011.