Au Qatar, le chef de la diplomatie française joue les médiateurs

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Par Euronews
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Jean-Yves Le Drian doit aussi se rendre en Arabie Saoudite, au Koweït et aux Émirats.

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La diplomatie française tente à son tour de calmer la crise entre le Qatar et ses voisins du Golfe. Jean-Yves Le Drian a débuté ce samedi une tournée dans la région.

Reçu par son homologue qatari à Doha, le ministre français des Affaires étrangères, qui doit aussi se rendre en Arabie Saoudite, au Koweït et aux Émirats, s’est proposé de participer aux efforts de médiation.

“_La France plaide pour que des mesures soient prises le plus rapidement possible. En particulier que soient levées les mesures qui touchent les populations et en particulier les familles binationales” a déclaré Jean-Yves Le Drian lors d’une conférence de presse.

Nous nous réjouissons de la position de la République française de soutenir la médiation du Koweit, afin de trouver une solution qui soit basée sur un dialogue constructif, le respect de la souveraineté de l’Etat, et de la loi internationale“, a commenté son homologue qatari, Mohammed bin Abdulrahman Al Thani.

Au Qatar, visite du futur musée national du Qatar avec almayassahamad</a> puis entretien avec mon homologue <a href="https://twitter.com/MBA_AlThani_">MBA_AlThani_pic.twitter.com/QPEowClOeJ

— Jean-Yves Le Drian (@JY_LeDrian) 15 juillet 2017

D’autres puissances occidentales, telles que l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont déjà tenté d’apaiser les tensions. Ce mardi à Doha le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson signait un accord avec le Qatar sur la lutte contre le terrorisme et son financement.

Début juin, quatre capitales arabes, Riyad en tête, ont rompu leurs relations avec le Qatar et lui ont imposé de violentes sanctions économiques, sous prétexte que Doha soutient le terrorisme. Elles réclament entre autres la fermeture de la chaîne Al Jazeera et d’une base militaire turque.

Le Qatar rejette toujours ces accusations et refuse de répondre aux éxigences de ses adversaires, qu’elle accuse de pratiquer une forme de “terrorisme politique et intellectuel“.

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