Le FDP est l’un des deux grands vainqueurs du scrutin, avec le parti d’extrême-droite AfD. Les libéraux n’ont pas seulement réintégré le Bundestag, dont ils avaient été évincés en 2013, faute d’avoir atteint le seuil de 5% requis pour avoir des élus. Ils sont aussi devenus un partenaire incontournable de la chancelière Angela Merkel, en quête d’une majorité. “Le FDP, dont l’esprit est européen, représente aujourd’hui l’opposition la plus affirmée à l’AfD”, a aussi commenté son président, Christian Lindner.
La chancelière Angela Merkel va également devoir entamer des discussions avec die Grünen, arrivé en 5è position. Le coprésident du parti écologiste lui a d’ailleurs tendu la main. “Personne ne peut fuir ses responsabilités, a déclaré Cem Özdemir. Nous devons tous être prêts à discuter de l’avenir de l’Allemagne avec les partis démocratiques. Nous prendrons donc notre part de responsabilité.”
La difficulté pour Angela Merkel sera maintenant de trouver un terrain d’entente entre libéraux et écologistes, qui s’opposent sur bon nombre de sujets, comme l’avenir de la construction européenne ou les relations avec la Russie.
Quant à la gauche radicale représentée par die Linke, arrivée au niveau des écologistes, elle va tenter d’exister dans le nouveau Bundestag aux côtés d’un SPD moribond qui, pour se reconstruire dans l’opposition, devra “gauchiser” son programme.