Face à Trump, des parents et des survivants éplorés

Face à Trump, des parents et des survivants éplorés
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

"Pourquoi on n'a pas arrêté tout ça après Columbine, après Sandy Hook ? Je suis assis à côté d'une mère qui vient de perdre son fils..."

PUBLICITÉ

Meadow Pollack est l'une des 17 victimes de la fusillade commise le 14 juillet au lycée de Parkland, elle avait 18 ans. 

Une élève brillante qui devait entrer à l'université, pleurée désormais par sa famille, ses amis, ses camarades de classe. Son père s'est rendu à la Maison Blanche hier. Dans un silence total, Andrew Pollack a témoigné, longuement, avant de laisser la parole à d'autres :

"Je ne pensais pas que cela nous arriverez à nous, et je suis en colère, parce que je ne reverrais plus jamais ma fille. Elle n'est plus là, elle n'est plus là... Elle est à North Lauderdale, au cimetière King David, c'est là-bas que je vais voir mon enfant désormais."

"Je ne comprends pas pourquoi je pourrais encore me rendre dans un magasin aujourd'hui et acheter une arme de guerre. J'ai lu dans la presse qu'un jeune de 20 ans était entrer dans un magasin et avait acheté un AR-15 (nb: la même arme que celle du tireur de son lycée) en 5 minutes, avec une carte d'identité périmée. Comment cela peut-il être aussi simple et facile d'acheter ce type d'arme ? Pourquoi on n'a pas arrêté tout ça après Columbine, après Sandy Hook ? Je suis assis à côté d'une mère qui a perdu son fils, ça arrive encore" a témoigné, en larmes, Samuel Zeif, rescapé de la fusillade de Parkland.

Et encore : 

"Je suis Gary Gruber, le père de Justin, et je serais bref. Justin m'a envoyé un SMS caché dans les toilettes, disant "au cas où il m'arrive quelque chose, je t'aime." Et vous ne pouvez pas imaginer ce que c'est en tant que parent. Et puis la batterie de son téléphone est morte et pendant encore une heure, je n'ai pas eu de nouvelles de lui. 17 vies se sont envolées. J'ai été assez chanceux pour ramener mon fils à la maison."

La rencontre avec le président Trump avait commencé par une prière, celle de tous ceux qui espèrent que leur tragédie marquera un tournant, qui espèrent que Parkland sera le dernier massacre perpétré dans une école américaine.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

La loi texane criminalisant l'entrée illégale sur le territoire de nouveau suspendue en cour d'appel

Trump obligé de vendre des biens pour payer une caution de 454 millions de dollars ?

États-Unis : Gaza s'invite dans la primaire démocrate du Michigan