Immigration et asile : un projet de loi durci devant le sénat

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Par Euronews
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Les associations d'aide aux migrants se mobilisent alors que le Sénat français débutent ce mardi l'examen du projet de loi "immigration et asile"

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Des gilets de sauvetage entassés devant le sénat français ! Une action coup de poing organisée par un collectif d'aide aux migrants alors que débute ce mardi l'examen du projet de loi asile-immigration. Les militants dénoncent le texte que la majorité de droite au sénat entend durcir.

lls ont empilé 348 gilets portant chacun le nom d'un sénateur. Certains élus de l'opposition n'ont pas hésité à l'enfiler en signe de soutien, telle Eliane Assassi, sénatrice communiste de la Seine-Saint-Denis : "je crois qu'il faut faire preuve de dignité humaine et il faut respecter les droits fondamentaux de la personne humaine. Et ce n'est pas ce que ce texte porte, et c'est la raison pour laquelle nous sommes fortement mobilisés pour nous y opposer".

Le sénat devrait supprimer plusieurs mesures votées par les députés comme l'assouplissement du délit de solidarité ou l'extension du regroupement familial aux frères et soeurs mineurs.

La commission des lois du sénat s'est en revanche opposée à l'une des mesures phares du gouvernement, la réduction de 30 jours à 15 du délai de recours en cas de rejet d'une demande d'asile.

Gérard Collomb avait plaidé à l'Assemblée une "urgence à réagir face à une situation qui se dégrade d'année en année". La France a enregistré plus de 100 000 demandes d'asile l'an dernier, soit une hausse de 17,5 % par rapport à 2016.

Un vote solennel aura lieu le 26 juin, avant un passage en commission mixte paritaire pour trouver une version commune aux deux chambres.

La nuit dernière, c'est Amnesty International qui a attiré l'attention du public en projetant une série de phrases choc sur la façade de l'Assemblée nationale. En toile de fond de ces débats, la crise du navire Aquarius et ses 630 migrants, dont la moitié a exprimé la volonté de demander l'asile en France.

La nuit dernière, c'est Amnesty International qui a attiré l'attention du public en projetant une série de phrases choc sur la façade de l'Assemblée nationale.

En toile de fond de ces débats, la crise du navire Aquarius et ses 630 migrants, dont la moitié a exprimé la volonté de demander l'asile en France.

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