Dortmund-Atletico: "Un miracle" au nom du Père! selon Paco Alcacer

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Onze buts pour ses sept derniers matches! Paco Alcacer, prêté par Barcelone à Dortmund, dédie chacune de ses réalisations à son père, décédé le jour de son deuxième match professionnel, et espère de nouveau le saluer mercredi en Ligue des champions contre l'Atlético Madrid (21h00).

Lorsqu'il marque, l'Espagnol de 25 ans se signe, lève les bras, index tendus, et regarde vers le ciel. Sa joie, il la partage avec son père Francisco, brutalement mort à 44 ans en 2011. Foudroyé par une crise cardiaque en quittant le stade où il venait de voir son fils jouer pour la deuxième fois en équipe première avec Valence, en match d'avant-saison contre l'AS Rome.

"Alcacer est extraordinaire en ce moment, parce qu'il traverse une phase comme rarement un joueur en traverse. Ce qu'il nous montre actuellement, c'est un miracle", a dit de lui la semaine passée son sélectionneur Luis Enrique.

D'autant plus extraordinaire qu'il a été utilisé comme joker en début de saison, et qu'il a marqué ses onze buts au rythme hallucinant de un toutes les... 29 minutes!

"Il est toujours là où un attaquant doit être", se réjoui le gardien de Dortmund Roman Bürki, plein d'admiration.

"Il ressent le football", renchérit son coach Lucien Favre. Attaquant complet et compact d'1,75 m, il est doté à la fois d'une grande intelligence du jeu et d'un instinct de finisseur, servis par une excellente technique en mouvement.

- "Erreur historique du Barça" -

Les dirigeants de Dortmund s'apprêtent déjà à lever l'option d'achat de 23 millions d'euros pour arracher définitivement cette perle au FC Barcelone, où il est resté quasiment sans jouer pendant deux ans.

"Il faut d'abord que nous en parlions avec le joueur et avec son agent, mais ça se présente bien", a affirmé samedi le directeur sportif du BvB Michael Zorc.

"Je peux tout à fait m'imaginer rester à Dortmund", assure pour sa part Alcacer, qui a justifié son départ de Catalogne par le désir de retrouver le plaisir de jouer. "A Barcelone, face à Luis (Suarez), Leo (Messi), Ousmane (Dembélé) ou Philippe (Coutinho), il était très difficile d'avoir du temps de jeu vu les qualités de ces attaquants".

"Alcacer pourrait se révéler être une erreur historique du FC Barcelone", assénait d'ailleurs la semaine dernière le quotidien sportif de Madrid Marca. "Il est inexplicable qu'il ait été prêté au Borussia Dortmund cette saison, alors que Luis Suarez a besoin de plus de temps de repos."

- Privé de l'Euro et du Mondial -

Son éclosion à Dortmund n'est qu'une demi-surprise. A Valence, il était considéré comme la future star du club, et son départ chez les Blaugranas en 2016 s'est révélé être une erreur d'aiguillage, qui l'a notamment éloigné de la sélection nationale.

Après avoir connu 13 capes de 2014 à début 2016, il n'a plus été rappelé et a manqué l'Euro-2016 et le Mondial-2018.

Son actuelle réussite, il ne sait pas vraiment l'expliquer. "C'est un peu de tout: la chance, la confiance en moi, la confiance de l'entraîneur, les entrées en jeu et surtout le travail quotidien", relatait-il la semaine dernière.

Dans sa vie privée, ce jeune père d'une petite Martina de huit mois passe pour un homme sage, très attaché à sa famille et peu enclin aux sorties "bling bling" qu'affectionnent d'autres footballeurs. Son père, cueilleur d'oranges, insistait sur le mot modestie.

Début octobre, il a réussi contre Augsbourg un triplé, dont un coup franc fabuleux à la 6e minute du temps additionnel qui a donné la victoire et la première place du classement à son club. La semaine suivante avec l'Espagne, il a marqué deux fois contre le pays de Galles en match amical et une fois contre l'Angleterre en Ligue des Nations. Et il a remis le couvert samedi avec le 3e but du 4-0 de Dortmund à Stuttgart.

Il lui reste à continuer sur sa lancée mercredi, contre l'Atlético Madrid. Histoire de montrer à la Liga quel talent elle a laissé filer.

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