Un bien triste anniversaire. Il y a trois ans, des commandos jihadistes semaient la mort dans la capitale française faisant 130 morts. L'enquête entre dans sa dernière ligne droite.
Il y a 3 ans, l'horreur frappait Paris en six endroits.
Salle de concert, terrasse de restaurants et de bars et les abords du Stade de France, autant de lieux festifs visés par les pires attentats que la France ait jamais connus.
Ce soir du 13 novembre 2015, neufs hommes attaquent la capitale et Saint-Denis faisant 130 morts et plus de 350 blessés. Trois commandos jihadistes qui agissent quasi simultanément. D'abord le stade de France où se déroule un match amical entre la France et l'Allemagne. Trois explosions, trois kamikazes, un homme est tué.
Des fusillades éclatent dans les 10ème et 11ème arrondissement de Paris, les terrasses de la Belle Équipe, du Carillon, le Petit Cambodge ou Casa Nostra, 39 personnes vont tomber sous les balles des terroristes.
Quatre d'entre eux font irruption en plein concert au Bataclan. Fusillade, prise d'otages, assaut des forces de l'ordre : 90 personnes vont perdre la vie. Des attentats très vite revendiqués par le groupe État islamique.
Trois ans après, l'enquête entre dans sa dernière ligne droite et devrait être bouclée d'ici un an. Un procès pourrait avoir lieu en 2020. Les investigations ont mis à jour une cellule jihadiste ayant des ramifications à travers l'Europe, essentiellement en Belgique. Onze suspects sont aux mains de la justice et mis en examen, à commencer par Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos. Placé à l'isolement à la prison française de Fleury-Mérogis, le détenu le plus surveillé de France continue de justifier ces attaques.
avec AFP