La capitale argentine, placée sous haute sécurité, a pris des allures de ville-fantôme en attendant les rassemblements.
L'ouverture du G20 donne des allures de ville fantôme à la capitale argentine, placée sous haute sécurité. Les rues de Buenos Aires se sont vidées : les autorités ont conseillé aux habitants de quitter les lieux en cette fin de semaine.
"On part maintenant parce qu'on sait que tout le monde va commencer à rentrer chez soi", explique Francisco, un étudiant, "ou à quitter la ville, parce que ça va mal tourner et que la ville sera bloquée".
Plusieurs rassemblements sont prévus à Buenos Aires, notamment à l'initiative des mouvements altermondialistes.
"Les autorités présentent une culture de la peur", estime Martin, un manifestant allemand, "elles répriment les mouvements sociaux et pensent qu'il y aura des débordements, mais ce sont surtout des manifestants pacifiques qui se rassemblent pour exprimer leur mécontentement face au capitalisme et au G20".
