A Varsovie, une conférence controversée sur le Moyen-Orient

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Par Euronews
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Varsovie accueille les délégations d'une soixantaine de pays, dont les Etats-Unis, Israël et des Etats du Golfe. La plupart des pays européens, hormis le Royaume-Uni, ont en revanche décliné l'invitation polonaise.

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Varsovie accueille les délégations d'une soixantaine de pays, dont les États-Unis, Israël et des États du Golfe. La plupart des pays européens, hormis le Royaume-Uni, ont en revanche décliné l'invitation polonaise. Cette conférence, qui vise officiellement à promouvoir la paix et la sécurité au Moyen-Orient, est perçue par beaucoup comme une tentative d'isoler davantage encore l'Iran :

"Cette conférence s'inscrit en effet dans un effort plus large visant à exercer une pression maximale sur l'Iran. Et dans le cadre de cet effort, Washington a besoin d’une meilleure coordination entre ses alliés du Moyen-Orient, à savoir Israël et l’Arabie saoudite", souligne Lukasz Fyderek de l'Institut du Moyen-Orient.

Parmi les responsables politiques présents dans la capitale polonaise, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, le chef de la diplomatie britannique Jeremy Hunt, ou encore le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Cette conférence intervient alors que le régime de Téhéran célèbre, sur fond de contestations, le 40ème anniversaire de la Révolution islamique.  Son allié russe est également absent à Varsovie.

"La Russie mène avec les États-Unis une bataille d’influence au Moyen-Orient. Et les Russes comptent organiser en parallèle leur propre conférence, ce qui est à mon sens enfantin et contre-productif. Ne pas assister à cette conférence, c'est se mettre en dehors du cours des évènements", souligne Zbigniew Lewicki de l'Institut polonais des Affaires internationales.

De notre correspondant en Pologne : "Parler de paix et de sécurité au Moyen-Orient est une chose. Mais il est beaucoup plus difficile de prendre des mesures concrètes, en particulier en l'absence de décideurs comme la Russie, l'Iran et les représentants palestiniens."

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