"Nicolas Maduro : "Ils voulaient me renverser, ils ont échoué"

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Par Euronews
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"C’était une folie, ils voulaient un coup d’État militaire. Mais ils ont échoué. Ils jouaient cette carte. Mais c’est fini". Le président du Venezuela, Nicolas Maduro se dit pour autant prêt à parler avec ses adversaires.

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"lls voulaient un coup d’État militaire. Mais ils ont échoué. Ils jouaient cette carte. Mais c'est fini". Dans cette déclaration, Nicolas Maduro, le président du Venezuela accuse Juan Guaido, le président auto-proclamé du pays. Mais faute du soutien de l'armée dit-il, il n'a pas réussi son objectif : chasser le président du pouvoir. Pour autant, il se dit prêt à parler avec ses adversaires, nous l'avons rencontré à Caracas.

"J'ai appelé au moins 400 fois l'opposition au dialogue. L'opposition va au-delà de ce prétendu président par intérim. Il est circonstanciel. Je suis disponible, prêt à engager le dialogue avec l'opposition dans son intégralité ou en partie. N'importe quand et n'importe où. La seule chose qui peut aider le Venezuela est, je crois, un dialogue franc, qui peut apporter la prospérité au pays."

Mais en attendant, la prospérité ne fait pas partie du quotidien des Vénézuéliens et il semblerait que le président Maduro ne soit pas vraiment conscient des difficultés. "J'ai apporté avec moi cette somme d'argent, c'est exactement 2000 bolivars, c'est le montant maximum que vous pouvez retirer à la banque explique notre envoyée spéciale sur place Anelise Borges**_. Et je voulais savoir si Nicolas Maduro savait ce qu'on pouvait acheter au Venezuela avec cet argent aujourd'hui. Écoutez ce qu'il a dit_** :

"Si je ne comprenais pas la situation dans mon pays, je ne serais pas président, je n'aurais pas été élu et réélu explique Nicolas Maduro_**. Je comprends parce que je viens du peuple. Vous devez savoir, Anelise, que je n’ai pas étudié à Harvard ni dans une autre école américaine. Je n'ai pas un nom de famille connu, ni du sang noble. Je suis un ouvrier. Et je passe toutes mes journées près des gens. Je sais exactement ce qui se passe**_."

2000 bolivars au Venezuela, c'est le prix d'une tasse de café. Pour acheter du papier toilettes, il faudra débourser sept fois ce montant. Pour le président Maduro, le Venezuela n'a pas besoin de l'aide étrangère. " Si vous voulez aider le Venezuela a-t-il dit, libérez nos comptes, rendez-nous l'or que vous avez volé, nous avons les moyens de nous aider nous-mêmes."

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