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Business Line : Will.i.am se lance dans l'intelligence artificielle

Business Line : Will.i.am se lance dans l'intelligence artificielle

Ce mois de février a vu les leaders et les innovateurs du monde affluer pour le 7ème World Government Summit de Dubaï. Les thèmes abordés allaient de l’économie numérique jusqu’à la gestion de l’intelligence artificielle, en passant par le futur du travail. Parmi les participants, le musicien Will.I.Am, présent pour le lancement de son assistant personnel à intelligence artificielle, Omega. 

En tant que producteur de musique, Will.I.Am a eu tous les honneurs : Grammy Awards, Emmy Awards, des collaborations avec les meilleurs et des singles en tête dans le monde entier.

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Comme beaucoup de stars à succès, il souhaite désormais étendre son influence au monde des affaires.

Il explique : "L’intelligence artificielle et les données pour fournir tous les moyens à l’humanité. Nos business modèles ne sont pas Facebook, Amazon ou Google. On a le luxe de commencer de rien et de créer notre architecture, du bas vers le haut."

Son groupe I.AM.PLUS s’est associé à conglomérat de Dubai MAJID AL FUTTAIM pour produire l’Omega, un assistant personnel.

Après un essai concluant en allemand, le lancement mondial d’Omega en anglais et en arabe a eu lieu ici à Dubai.

Wiil.I.Am : "Au cours des derniers mois, nos équipes ont concentré leurs efforts afin que le système soit capable de parler et de comprendre plusieurs dialectes de l’arabe. D’ici quelques mois, il les aura tous intégrés et sera capable de parler tous les dialectes de l’arabe."

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 Cette fonction linguistique et orale constitue la prochaine frontière dans les appareils dotés d’intelligence artificielle. Omega est capable de comprendre le langage humain, donc vous n’avez pas besoin de parler comme un robot.

Son but est de nous assister dans les éléments les plus prévisibles de nos vies quotidiennes comme la préparation du dîner.

Wiil.I.am développe : “J’ai envie de faire des spaghettis aujourd’hui, donc voici ce que je dois acheter si je veux faire des spaghetti. Donc c’est ce genre d’expérience d’achat avec du contexte et du dialogue informatique que nous voulons construire."

Rendre les achats de courses, de livres ou de tickets de cinémas plus simples pour les consommateurs est l’une des raisons pour laquelle Majid Al Futtaim s’associe à Omega.

Ils gèrent des marques mondiales comme Carrefour et les cinémas VOX au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, où Omega sera disponible en premier.

Les appareils dotés d’intelligence artificielle sont sur le point d’éliminer les tâches les plus banales de notre quotidien. Nous avons déjà un aperçu de comment cette technologie pourra transformer la routine dans un futur très proche.

DP World à la conquête de l'Afrique

En marge de ce sommet, nous avons pu discuter avec le PDG du géant des gestionnaires de ports DP World. Le Sultan Ahmed bin Sulayem a évoqué les grands sujets qui impacteront les affaires en 2019 comme l’amélioration de la chaîne logistique en Afrique ou la guerre commerciale sino-américaine. 

DP World a un vaste réseau de ports, et de centres logisitiques sur toute la surface du globe. Pour son Président le Sultan Ahmed bin Sulayem, investir dans les infrastructures dans tout le continent africain est essentiel pour la chaîne logistique. Et bien que parfois sources de défis, cela offre des opportunités uniques.

Il explique : _"L’Afrique est un marché important, c’est pourquoi nous investissons et continuons à y investir.
_

Il pourrait y avoir plus de croissance en Afrique, mais les infrastructures et la connectivité sont un obstacle.

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Le commerce inter-africain est anecdotique alors qu’il devrait être plus important. Tout cela à cause des mauvaises routes, de moyens de transports pas au niveau, d’un manque de systèmes et bien sûr de droits de douane qui découragent les pays de commercer entre eux.

_Nous investissons à Berbera en Somalie, nous surveillons les opportunités en Ethiopie. Nous construisons aussi en République démocratique du Congo. Nous sommes en train d’agrandir notre port à Dakar et d’améliorer nos deux terminaux en Algérie. Nous avons un immense parc industriel et logistique en Egypte. La seconde phase en Egypte est en cours comme au Mali. A Kigali au Rwanda, nous construisons un port sec. Donc nous sommes en train de passer d’opérateur portuaire à facilitateur de commerce." _

Lorsque nous lui avons demandé dans quelle mesure la guerre commerciale sino-américaine contrariait ses plans, le chef de DP World est resté impassible.

"Son expérience des accords parle pour Trump. Les gens pensaient que l’accord avec le Mexique n’aurait pas lieu, il a eu lieu. Même chose pour celui avec le Canada.

Alors pourquoi pas avec la Chine ? Un accord sera trouvé, c’est sûr. Les deux pays ont besoin du marché de l’autre. Ce sont deux grand marchés. Les deux devront signer mais Trump et les Etats-Unis veulent que le libre échange soit équitable pour l’Amérique. Un accord entre ces deux géants devrait résoudre cela."

La guerre commerciale sino-américaine est-elle inévitable ?

Place maintenant aux derniers développements entre la Chine et les Etats-Unis, il y a peut-être matière à un vague espoir.

Un nouveau cycle de négociations commerciales entre les deux plus grandes économies mondiales a commencé à Washington.

Le précédent cycle de négociations à Pékin s’est terminé sans accord, même si les officiels des deux bords ont souligné que des progrès avaient été faits.

La Maison Blanche indique que les discussions visent à réaliser des progrès structurels en Chine qui affectent le commerce bilatéral.

Donald Trump pose le débat en ces termes : "La vraie question est : augmentera t’on les droits de douane parce qu’ils pourraient augmenter de 25% d’un coup, sur 200 milliards de dollars de leurs produits.

Donc je sais que la Chine ne veut pas que cela arrive. Donc je pense qu’ils essaient d’agir vite pour que cela ne se produise pas. Nous verrons bien. Je peux juste dire que les discussions sur le commerce avec la Chine se sont très, très bien passées. Dans le même temps, notre économie est forte, nous allons bien."

L’un des points de friction pour les Etats Unis réside dans ce qu’ils décrivent comme un vol de propriété intellectuelle de la part des Chinois et des transferts forcés de technologie des compagnies américaines. La Chine nie ces pratiques et elle sait que les négociations sont au centre de l’attention mondiale.

Geng Shuang, le porte-parole du Ministère chinois des affaires étrangères, y répond de manière très diplomatique : "Nous espérons que la Chine et les Etats-Unis puissent faire des efforts pour mettre en oeuvre le consensus atteint lors de la discussion en Argentine entre les deux leaders. Nous souhaitons qu’il y ait un point de rencontre entre les deux pour parvenir à un accord qui soit accepté par les deux parties et répondent aux attentes de la communauté internationale."

Les négociateurs chinois et américains ont montré leur détermination à résoudre le conflit commercial pendant les négociations en cours afin de travailler ensemble pour affronter les problèmes.

Les analystes pressent les négociateurs de trouver un terrain commun et d’aboutir à une solution gagnant-gagnant. Alors qu’il est difficile d’isoler les effets des hausse de droits de douane sur leur économie, il est en revanche certains que leur guerre commerciale n’a bénéficié à aucune des parties.