Élevage de moules : "Une bonne chose pour la Baltique et pour les hommes"

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Élevage de moules : "Une bonne chose pour la Baltique et pour les hommes"
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Par Aurora Velez
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Élevage de moules : "Une bonne chose pour la Baltique et pour les hommes". Interview de la responsable d'une organisation à la tête d'un projet impliquant six exploitations de moules qui luttent contre la pollution de la mer Baltique.

En mer Baltique, six exploitations de moules participent au projet Baltic Blue Growth soutenu notamment par la politique de cohésion de l'Union européenne. Les moules filtrant l'eau de mer, il s'agit d'un moyen écologique de lutter contre la pollution de la Baltique, l'une des mers les plus polluées au monde.

Encourager l'utilisation durable des ressources de la mer Baltique, c'est la mission du "Réseau sous-marin". L'organisation fédère entreprises, décideurs politiques et chercheurs et mène des projets comme Baltic Blue Growth.

"L'ambition de Baltic Blue Growth, c'était de coordonner tous ces exploitants de moules pour que l'on puisse passer du stade de la recherche à une activité commerciale réelle et démontrer que ces fermes représentent un moyen de retirer les nutriments de la mer Baltique," explique Angela Schultz-Zehden, directrice générale de ce réseau. 

"Donc depuis trois ans," poursuit-elle, "des exploitants, mais aussi des chercheurs, des gens comme moi et des décideurs politiques ont travaillé ensemble pour prouver que c'était possible."

"Ces fermes peuvent vraiment faire la différence dans certains archipels"

"Maintenant que ces exploitations de moules sont opérationnelles, on est certain qu'elles vont perdurer après la fin du projet," indique la directrice générale du Réseau sous-marin.

"En fait, elles ont un intérêt dans les régions où le traitement des eaux usées n'est pas suffisant, où l'on ne parvient pas à réduire l'utilisation des engrais : donc il est clair que pour certains archipels, ces fermes peuvent vraiment faire la différence," estime-t-elle.

"C'est très difficile d'évaluer combien d'exploitations de ce type pourraient voir le jour, c'est de toutes façons très important de mener toutes les actions possibles," fait remarquer Angela Schultz-Zehden.

Emplois et produits

"Il y a aussi le fait que ces fermes sont une bonne chose pour la mer, mais aussi pour les hommes parce qu'elles fournissent des emplois et une nouvelle source de protéines avec les moules qui sont utilisées sous la forme d'aliments pour les poissons ou les poulets," renchérit-elle.

"Donc à terme, on peut peut-être envisager une centaine de fermes... Ce serait déjà une très grande avancée," conclut-elle.

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