Le président des Etats-Unis semble avoir définitivement oublié la hauteur de vue que doit lui conférer sa fonction. Traqué par les démocrates qui tentent d'avancer dans la procédure de destitution, Donald Trump leur demande carrément, sur un tweet vengeur, d'arrêter leurs "conneries" !
Donald Trump semble au bord de la crise de nerfs. De plus en plus cerné par les démocrates, majoritaires à la Chambre des représentants, qui ont enclenché une procédure de destitution à son encontre, le président des Etats-Unis monte chaque jour d'un cran dans ses invectives. Ce mercredi, grâce à son "jouet" préféré, Twitter, oubliant apparemment la hauteur de vue que doit lui conférer sa fonction, il a dénoncé les "conneries" des élus démocrates.
Voici la phrase complète qu'il a publié :
Mardi déjà, le chef de la Maison Blanche s'était carrément dit victime d'un "coup d'Etat", s'emportant dans une tirade surréaliste :
Le président du Council on Foreign Relations, Richard Haass, cité par l'Agence France-Presse, estime que Donald Trump et son entourage sont dans ce cas-là en pleine contradiction. Ils qualifient "une procédure de destitution de coup d'Etat, fait-il remarquer, alors même que la procédure est prévue dans la Constitution".
Non, non, aucune ingérence !
Le président américain continue d'affirmer que l'entretien téléphonique qu'il a eu avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, entretien au coeur du scandale, ne représentait absolument aucun danger d'ingérence d'un pays étranger dans les affaires politiques des Etats-Unis. Un lanceur d'alerte au sein des services de renseignements, qui serait un analyste de la CIA selon les dernières révélations de la presse américaine, a pourtant cru bon d'avertir la plus haute hiérarchie.
Une partie de la conversation entre les deux hommes tournait en effet autour de l'ancien vice-président, Joe Biden, le probable adversaire du chef de l'Etat lors de la prochaine élection présidentielle en 2020. Donald Trump semblait essayer de trouver des "casseroles" sur le fils de Biden, Hunter - ce dernier a mené des affaires en Ukraine en 2014 - afin de compromettre le candidat démocrate.