Xynthia, 10 ans après : cérémonie d'hommage en mémoire des victimes

Des proches de victimes de la tempêtes Xynthia lors de la cérémonie marquant les 10 ans du passage de la tempête à la Faute-sur-Mer
Des proches de victimes de la tempêtes Xynthia lors de la cérémonie marquant les 10 ans du passage de la tempête à la Faute-sur-Mer Tous droits réservés Sébastien Salom-Gomis, AFP
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Par euronews
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L'Etat assure aujourd'hui avoir pris la mesure de la menace qui pèse encore sur le territoire français.

Alors qu'un hommage a été rendu aux 47 victimes de la tempête Xynthia en 2010, l'Etat assure aujourd'hui avoir pris la mesure de la menace qui pèse encore sur le territoire français.

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C'est dans un silence prolongé, que ces pigeons voyageurs ont été lâchés, lors de cette cérémonie d'hommage en mémoire des victimes de la tempête Xynthia ce dimanche.

La nuit du 27 au 28 février 2010 aussi, le silence aussi s'était installé, avant que l'eau ne vienne tout ravager, prenant de court des habitants, qui étaient loin d'imaginer une tempête aussi dévastatrice et aussi meurtrière.

Il y a dix ans, la tempête Xynthia balayait la côte atlantique française, provoquant des dégâts monstrueux. En tout, 47 personnes avaient trouvé la mort, 29 rien que dans la petite ville de La-Faute-sur-mer.

Les dégâts avaient été gigantesques, avec un coût estimé à plus d'un milliard d'euros. Un tiers des habitations avaient ensuite été entièrement rasées avant d'être remplacées, plus tard, par un golf, devant lequel est aujourd'hui construit un mémorial.

Au pied de ce monument, ce dimanche, les familles des victimes n'ont rien oublié de cette nuit cauchemardesque.¨

Menace

Parmi la centaine de personnes présentes, des élus et la ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne, qui a déposé une gerbe et lu le nom de toutes les victimes.

La catastrophe a soulevé de nombreuses questions sur le manque de sensibilisation aux risques et sur l'impréparation de la commune.

En tout, plus d'une centaine de personnes avaient porté plainte. En 2016, l'ex-maire de la Faute-sur-mer René Marratier avait été condamné en appel à deux ans de prison avec sursis pour "homicides involontaires".

A la suite de la tragédie, un grand plan de renforcement des digues avait été lancé par l'Etat, qui assure aujourd'hui avoir pris la mesure de la menace qui pèse toujours sur le territoire.

17 millions de personnes, soit 20% de la population française, reste aujourd'hui concernée par des risques d'inondations.

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