En Israël, Pompeo appelle à des "progrès" dans la mise en oeuvre du plan Trump et fustige l'Iran

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Par euronews avec AFP
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Rejeté par les Palestiniens, ce plan prévoit l'annexion par Israël de la vallée du Jourdain et des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, mais aussi la création d'un Etat palestinien sur un territoire réduit.

Le Secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a appelé à des "progrès" dans la mise en oeuvre du projet Trump pour le Proche-Orient, à la veille de l'investiture d'un gouvernement d'union en Israël.

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C'est avec un masque aux couleurs du drapeau de son pays que le Secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo est arrivé en Israël pour une visite-éclair et surprise en pleine pandémie de coronavirus.

Au cœur de ses entretiens, menés notamment avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le plan Trump pour le Proche-Orient, qui prévoit l'annexion par Israël de la vallée du Jourdain et des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, mais aussi la création d'un Etat palestinien sur un territoire réduit. Un plan rejeté par les Palestiniens.

"Cela fait maintenant quelques mois que vous êtes venus à Washington et que le président Trump a annoncé ce plan pour la paix. Il reste du travail à faire, et nous devons encore progresser, mais je suis impatient", a déclaré le Secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo.

La visite de Mike Pompeo ne doit rien au hasard. Elle survient à la veille de l'investiture d'un gouvernement d'union entre Benjamin Netanyahu et son ex-rival électoral, le centriste Benny Gantz.

Leur accord de partage du pouvoir, après dix-sept mois de crise et trois élections, prévoit l'annonce, à partir du 1er juillet, d'une stratégie pour appliquer le projet de Donald Trump.

Mais si l'annexion suscite le soutien à droite, il est plus faible au centre et à gauche, des tendances représentées dans le gouvernement d'union, notamment par Benny Gantz, plus réservé sur une annexion rapide.

Critiques contre l'Iran

Mike Pompeo a également concentré ses attaques contre l'Iran, pays le plus affecté par la pandémie de Covid-19 au Moyen-Orient. Le Secrétaire d'Etat a accusé Téhéran de continuer à "fomenter la terreur à travers le monde".

Au cours des trois dernières semaines, au moins six frappes ont été attribuées à Israël contre des cibles pro-iraniennes dans la Syrie voisine en guerre.

Téhéran "n'a pas arrêté une seule minute ses plans et ses actions violentes contre les Américains, les Israéliens et tous les autres dans la région", a affirmé Benjamin Netanyahu.

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