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 Department of Tourism and Commerce Marketing Dubai
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L'économie, les technologies et le tourisme se réinventent face à la pandémie

L'économie, les technologies et le tourisme se réinventent face à la pandémie
Tous droits réservés  euronews   -   Credit: Dubai Tourism

Le Royaume-Uni a enregistré l'un des taux de mortalité les plus élevés suite à la pandémie de COVID-19. Et à l'heure où le pays sort de trois mois de confinement, de nombreuses entreprises se demandent comment elles peuvent se redresser avec les règles de distanciation physique, y compris là où bat le cœur de Londres, dans le quartier animé de Soho.

Au Royaume-Uni, le déconfinement progressif n'a pas levé toutes les inquiétudes : de nombreux Britanniques redoutent cette nouvelle étape.

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"À partir du 4 juillet,"annonçait le Premier ministre Boris Johnson le 23 juin, "les lieux suivants seront autorisés à rouvrir si les conditions y sont sûres par rapport au coronavirus : les hôtels, restaurants, cafés, bars et pubs."

Des établissements londoniens qui craignent d'être dépassés

Mais de nombreuses entreprises du secteur, y compris les plus réputées au cœur de Londres, se demandent comment elles peuvent fonctionner avec la distanciation physique.

"On devra sûrement augmenter nos prix parce qu'il y a davantage de mesures à prendre : le nettoyage, la désinfection, des menus en papier à usage unique, des masques pour tout le monde," fait remarquer Victor Garvey, propriétaire du restaurant SOLA. "Je ne sais pas comment cela va se passer, mais je me dis que ce n'est pas une bonne chose," confie-t-il.

Une solution pour éloigner les tables entre elles pourrait être de s'étendre dans les rues de Soho cet été, comme le réclament certains établissements.

"Sans piétonnisation, la plupart des entreprises ne s'embêteront pas à ouvrir, elles ne rouvriront pas du tout," estime Mark Fuller, fondateur du Sanctum Soho Hotel. "On va se retrouver avec une ville fantôme, des rideaux baissés, personne qui voudra s'amuser et on devra repartir de zéro," renchérit-il.

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"Si on arrive à faire revenir cette atmosphère, il se passera plusieurs choses : premièrement, on remettra de la vie dans ce quartier ; deuxièmement, on donnera un peu d'air à toutes ces petites entreprises et on aura de nouveau espoir," dit-il.

La gestion de la pandémie par le gouvernement britannique a été jugée chaotique par beaucoup. Et de nombreuses critiques s'élèvent encore sur la sortie du confinement.

"Je trouve que la date du 4 juillet, c'est le pire jour pour faire cela : toutes les autres activités ontr repris un lundi or le 4 juillet, c'est un samedi," s'indigne Antony Worral Thompson, chef et restaurateur. "Tout le monde a envie de sortir aujourd'hui, en particulier le samedi, et on va être dépassé," assure-t-il.

Mais malgré les défis à relever, bon nombre d'entreprises ont simplement hâte d'ouvrir leurs portes.

© euronews
Carnaby Street, la célèbre rue de Londres est déserte© euronews

Une initiative lancée à Dubaï soutient les technologies destinées à lutter contre le coronavirus

À Dubaï, une organisation à but non lucratif qui travaille avec des scientifiques, designers et ingénieurs de 250 universités dans 56 pays a lancé une initiative pour lutter contre la COVID-19. Global Grad Show - c'est son nom - accélère la mise sur le marché de technologies potentiellement révolutionnaires.

Transformer de grandes idées en succès commercial, c'est le leitmotiv de Global Grad Show, une plateforme qui regroupe les innovateurs de demain.

"On met l'accent sur le travail d'étudiants d'université qui cherchent des solutions aux problèmes sociaux et environnementaux," explique Tadeu Baldani Caravieri, directeur général de l'initiative."Donc dès le tout début de la pandémie, on s'est dit qu'on avait un groupe de personnes très solides qui travaillent justement à trouver des réponses aux défis complexes que l'humanité doit affronter," assure-t-il.

Au sein du jury qui sélectionne les innovations, des entreprises d'investissement apportent connaissances et financements pour la mise sur le marché de ces concepts.

"J'ai été frappé par le degré de créativité et d'innovation dont ces étudiants d'université font preuve que ce soit en Amérique, au Mexique, en Europe, en Chine, en Inde, au Moyen-Orient," reconnaît Mohammed Al Shehhi, PDG de A.R.M. Holding. "Quand j'ai rejoint notre holding et que j'ai réorienté notre stratégie d'investissement, j'ai tout de suite pensé à débloquer un fonds pour soutenir cette initiative," souligne-t-il.

Omar Al Sharif, directeur des programmes partenaires chez Wamda, ajoute : "On essaie autant que possible de s'impliquer avec les start-up pour les aider dans leur validation commerciale, de les aider en matière d'investissement et de finances et de nous assurer qu'elles tiennent bien compte de tous les aspects de leur concept avant de le mettre sur le marché."

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Parmi les produits retenus, un emballage antiviral, un appareil pour fabriquer de l'eau de javel à la maison et un système qui grâce à l'intelligence artificielle, entend prédire la dégradation de l'état d'un patient en soins intensifs.

"Dans le cas d'une pandémie, pour qu'un modèle soit un bon système de prévision, il doit se nourrir des données disponibles, or les unités de soins intensifs disposent d'une quantité de données très importante," fait remarquer Samyakh Tukra, fondateur et PDG de Third Eye Intelligence Ltd. "Donc quand on a un ensemble de données sur des patients et des patients qui étaient là auparavant pour la même maladie et que l'on sait exactement comment celle-ci affecte l'état physiologique, alors on peut certainement prédire son évolution," dit-il. "Dubaï nous a aussi intéressé parce que sur place, on constate de grandes avancées au sujet du dossier médical du patient," fait-il savoir.

Alors que la pandémie a durement frappé certaines entreprises, d'autres cherchent des solutions commerciales pour nous aider à mieux gérer ses effets.

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Plateforme de prévision de l'état d'un patient, Imperial College© euronews

Des vacances locales et écotouristiques en Italie

En Italie, les vacanciers locaux se tournent de plus en plus vers la découverte de la nature. Tandis que le tourisme de masse est remis en cause dans les régions les plus touchées par la pandémie, la version écotouristique des vacances à la maison représente une bouffée d'oxygène pour l'économie du pays.

Alors que l'activité touristique repart timidement, notamment en Toscane, une tendance représente une lueur d'espoir : de plus en plus d'Italiens choisissent de passer leurs vacances chez eux tout en faisant de la randonnée et de l'écotourisme dans leur région.

"On sent heureusement qu'il y a un regain d'intérêt pour le tourisme et l'écotourisme en particulier," indique Andrea Brogi, guide d'écotourisme et propriétaire de Via Maestra. "On espère que les gens renonceront au tourisme de masse, non seulement parce que la pandémie de COVID-19 nécessite d'adopter des comportements spécifiques - ne pas aller tous au même endroit, ne pas se rassembler - mais peut-être aussi parce que le confinement nous a fait réaliser que l'on peut se sentir bien en restant seul, qu'on se sent mieux quand on n'est pas les uns sur les autres ou quand on est dans la nature," fait-il remarquer.

Le contexte de pandémie pourrait ainsi amener les vacanciers à évoluer. "Un profil de touriste qui est plus conscient des choses et qui respecte l'environnement est en train d'émerger, un touriste qui respecte l'environnement : cela permet de nous éloigner de l'attitude du touriste classique, y compris en Toscane," se félicite Andrea Brogi. "Donc malgré les épreuves que nous avons traversées, on crée de nouvelles opportunités grâce à des regroupements plus valorisants qu'avant," explique-t-il.

Pour les responsables politiques, ce pourrait être aussi une occasion de repenser le tourisme dans le pays. "En Italie, le tourisme a toujours été vu comme une activité secondaire au sein de l'économie, personne n'a jamais essayé de gérer ce secteur, on n'a aucun exemple de bonne gestion en la matière," déplore Laura Lodone, chargée du tourisme à Confcommercio Arezzo, association pour le commerce dans la province d'Arezzo.

Puis elle ajoute : "Donc c'est peut-être l'occasion de rééquilibrer le modèle de développement des villes, y compris dans les grandes zones touristiques : pour préserver la qualité de vie, nous devons trouver un équilibre entre la présence des touristes et le quotidien des résidents."

Trouver cet équilibre sera essentiel si le secteur du tourisme veut se relancer et se développer de manière durable.

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Des vacanciers italiens font de la randonnée dans leur région© euronews