Liban : une semaine après la catastrophe, Beyrouth entre hommage et colère

Liban : une semaine après la catastrophe, Beyrouth entre hommage et colère
Tous droits réservés AFP
Tous droits réservés AFP
Par euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

De nouveaux affrontements ont opposé les manifestants aux forces de l'ordre à Beyrouth, près du Parlement, tandis que plus tôt dans la journée, un hommage a été rendu aux victimes de la double explosion.

PUBLICITÉ

De nouveaux affrontements ont opposé les manifestants aux forces de l'ordre mardi soir à Beyrouth, près du Parlement. Le symbole d'un pouvoir contesté et d'une classe politique que beaucoup de Libanais aimeraient voir balayée.

La démission du gouvernement de Hassan Diab lundi a marqué une première victoire pour les Libanais. Mais c'est aussi le départ du chef de l'Etat, du chef du Parlement, des députés, des partis politiques qu'ils réclament, soit un renouvellement de la classe dirigeante, accusée depuis longtemps de corruption et d'incompétence.

C'est à 18h08 que la double explosion ravagea une partie de Beyrouth le 4 août. Et c'est à cette heure précise, que les cloches des églises retentirent et que les mosquées lancèrent simultanément l'appel à la prière, une semaine plus tard. 

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées sur le port de Beyrouth, lieu d'une catastrophe qui a coûté la vie à 171 personnes et fait plus de 6 000 blessés, selon un dernier bilan. Pour beaucoup de Libanais, elle n'est que le résultat d'une négligence des dirigeants.

"Je suis très furieux, j'ai la rage, je suis en colère, je suis triste et désespéré. Je suis ici pour rendre hommage à ceux qui sont tombés. Je sais que je ne suis pas le seul à ressentir cela et j'espère que des jours meilleurs nous attendent", explique par exemple cet homme.

Sept jours après le drame, les autorités n'ont pas pu encore expliquer pourquoi une telle quantité de cette substance chimique dangereuse avait été entreposée là, au beau milieu de la ville, pendant de longues années.

En attendant les résultats d'une enquête approfondie, une vingtaine de personnes - des responsables, fonctionnaires et ingénieurs du port et des douanes - ont été interpellées.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le Liban commémore l'explosion au port de Beyrouth sans grand espoir de justice

Espagne : manifestations contre le surtourisme aux îles Canaries

Géorgie : 20 000 personnes contre la "loi russe"