Le gouvernement grec a décidé à partir de mardi et jusqu'au 21 septembre d'imposer "un confinement sanitaire total" dans trois camps de migrants près d'Athènes après l'apparition pour la première fois de cas de Covid-19 dans ces structures.
Le gouvernement grec a décidé à partir de mardi et jusqu'au 21 septembre d'imposer "un confinement sanitaire total" dans trois camps de migrants près d'Athènes après l'apparition pour la première fois de cas de Covid-19 dans ces structures.
17 : c'est le nombre de cas de Covid-19 confirmés dans le camp de migrants et de réfugiés de Moria, situé sur l'île grecque de Lesbos. 1 600 tests ont été conduits dans ce camp placé en quarantaine par les autorités la semaine dernière.
Mais ce n'est pas le seul camp concerné par des cas de Covid-19 en Grèce. Trois autres camps situés près d'Athènes sont également touchés. Conséquence : le gouvernement grec a également décidé de leur imposer "un confinement sanitaire total".
Les autorités se félicitent d'une hausse des expulsions et continuent de tenter de réduire le nombre de camps à travers le pays. Depuis le début de l'année, 12 structures ont fermé et 55 continuent de fonctionner.
Problème : si le nombre d'arrivées de migrants venant de Turquie a baissé par rapport à 2019, selon le ministre grec des Migrations et de l'Asile, elles repartent à la hausse cet été. Et les camps sont bondés.
Le camp de Moria accueille actuellement plus de 12 000 personnes, soit 4 fois plus que sa capacité initiale. 12 000, c'est aussi le nombre de chaises que ces activistes d'ONG ont décidé de placer devant le Parlement à Berlin, pour dénoncer l’enfermement des migrants dans des structures qui ne sont pas adaptées à la mise en place de mesures barrières afin de freiner la propagation du coronavirus.