Après 8 mois sans compétition, le gratin du judo mondial s'est retrouvé pour le Grand Chelem de Budapest
**Journée mémorable vendredi en Hongrie : après huit mois sans compétition, le judo mondial a fêté son retour sur le tatami de Budapest. **
Pour ce premier événement depuis la pandémie mondiale, un protocole complet et détaillé a été mis en place pour assurer la sécurité de tous les participants. Les héros du judo ont ainsi pu s'affronter à nouveau mais sans leurs fans qui ont suivi la compétition à distance.
Amandine Buchard a repris là où elle s'était arrêtée en février en poursuivant sa domination dans la catégorie des moins de 52 kg. Déterminée et concentrée, la Française a disposé en finale de la Suissesse Fabienne Kocher.
La médaille de bronze est revenue à Daria Bilodid. L'Ukrainienne, reine incontestée chez les moins de 48kg, a confirmé qu'elle avait les moyens de rivaliser dans cette catégorie, en montant sur la troisième marche du podium en compagnie de la Roumaine Andreea Chitu.
Dans le tournoi des moins de 48 kg, la voie était libre du coup pour la Kosovare,Distria Krasniqi qui s'est défaite en finale de la championne olympique, l'Argentine Paula Pareto.
_"C'est très bien parce que c'était une période difficile non seulement pour moi mais aussi pour tous les athlètes. Et c'est un sentiment formidable parce que c'était une période difficile et j'ai réussi à venir dans la première compétition et à prendre la médaille d'or, donc pour moi c'est une des plus importantes médailles que j'ai remporté dans ma carrière" s'est félicitée _Distria Krasniqi
Retour à la compétition réussi également pour la Canadienne **Jessica Klimkait **qui a usé de toute sa panoplie pour s'imposer chez les moins de 57kg en remportant son dernier combat face à la Française Hélène Recevaux.
Chez les hommes, le judo russe a fait une nouvelle fois merveille en remportant deux médailles d'or. Dans la catégorie des moins de 66 kg, Abdula Abdulzhalilov est venu à bout de son compatriote Yakub Shamilov. Chez les moins de 60 kg, Yago Abuladze, a dominé en finale un autre russe, Robert Mshvidobadze sur un Waza-ari décisif.
"J'espère qu'il en sera toujours ainsi et que nous continuerons à décrocher l'or. Encore une fois, c'est un excellent travail pour les entraîneurs. Une fois que nous avons pu sortir de la quarantaine, nous avons commencé à organiser des camps d'entraînement et des formations" a expliqué Yago Abuladze.