Elections présidentielles au Pérou et en Equateur

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Tous droits réservés AP / Angel Dejesus
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Par euronews avec AFP
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L'Equateur élit dimanche son prochain président, en choisissant entre un économiste de gauche et un ex-banquier partisan du libre échange. Les Péruviens sont appelés aux urnes pour choisir parmi dix-huit candidats leur futur président qui devra résoudre l'instabilité institutionnelle.

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Un socialiste et un conservateur s'affrontent au second tour de la présidentielle dimanche en Equateur, lors d'un scrutin où le vote indigène devrait peser dans ce pays pétrolier en crise et durement touché par la pandémie de Covid-19.

L'économiste Andrés Arauz, 36 ans, dauphin de l'ancien président Rafael Correa (2007-2017), et l'ex-banquier de droite Guillermo Lasso, 65 ans, sont au coude à coude dans les sondages pour succéder à l'impopulaire Lenin Moreno, dont le mandat de quatre ans se terminera le 24 mai.

Après un premier tour dont les résultats définitifs ont tardé deux semaines, et qu'a contestés le leader indigène de gauche Yaku Perez, classé troisième avec seulement 0,35% d'écart, l'issue de l'élection n'est pas assurée.

Si le candidat de gauche, qui parie sur la social-démocratie pour relancer le développement du pays, est arrivé en tête lors du scrutin du 7 février, avec 13 points d'avance à 32,72% des voix, il n'est pas dit qu'il l'emporte face à un adversaire adepte du libre-échange.

Le vote des amérindiens va être déterminant dans la désignation du prochain dirigeant de cette petite nation de 17,4 millions d'habitants, dépendante d'un pétrole dont les cours ont chuté, fortement endettée et très affectée par le coronavirus, avec quelque 340.000 cas, dont plus de 17.000 morts.

Leur leader, premier indigène à parvenir aussi loin dans une présidentielle en Equateur, a échoué de peu à passer au second tour. Et son parti Pachakutik, deuxième force législative, s'est démarqué des deux finalistes. Le doute plane donc sur ce que vont décider les 19,39% des 13,1 millions d'électeurs ayant voté Perez.

Les Péruviens sont appelés aux urnes dimanche pour choisir parmi dix-huit candidats leur futur président qui devra résoudre à la fois l'urgence sanitaire liée à une pandémie en plein rebond, l'instabilité institutionnelle chronique et la récession économique.

Le scrutin qui s'annonce très indécis a été maintenu malgré la virulente deuxième vague de Covid-19 qui frappe l'Amérique latine, avec des records de contaminations et de décès qui n'épargnent pas le Pérou.

Dans un pays où le charisme du candidat l'emporte sur les positionnements idéologiques, 10 des 18 postulants sont orientés à droite ou au centre-droit de l'échiquier politique, quatre à gauche, un au centre et trois sont nationalistes.

Selon les derniers sondages d'opinion, aucun d'eux ne recueillerait plus de 10% des voix au premier tour, ce qui en fait "l'élection la plus ouverte de l'histoire" selon le directeur de l'institut de sondage Ipsos, Alfredo Torres.

Quelque 28% des sondés ont indiqué ne pas savoir qui aurait leur faveur dans le secret de l'isoloir.

L'ex-député de centre-droit Yonhy Lescano, l'anthropologue de gauche Veronika Mendoza et l'économiste libéral Hernando de Soto forment le trio de tête du dernier sondage Ipsos publié dimanche, avant que l'interdiction des enquêtes d'opinion n'entre en vigueur.

Mais l'ex-footballeur George Forsyth (centre-droit), l'homme d'affaires Rafael Lopez Aliaga (extrême-droite), l'enseignant Pedro Castillo (gauche) ou Keiko Fujimori (droite populiste), sont potentiellement en position de se qualifier pour le second tour le 6 juin.

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