Sous l'égide de l'Union européenne, Pristina et Belgrade ont trouvé une sortie de crise après dix jours de fortes tensions dans le nord du Kosovo
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Après dix jours de fortes tensions, dans le nord du Kosovo, l'heure est à l'apaisement.
Une sortie de crise a été trouvée dans le conflit autour des plaques d'immatriculation. La décision de l'ancienne province à majorité albanaise d'imposer aux véhicules serbes une plaque provisoire kosovare avait mis le feu aux poudres le 20 septembre dernier.
"Après deux jours de négociations intenses, un accord sur une désescalade et le moyen d'avancer vient d'être conclu" a annoncé Miroslav Lajcak, le représentant de l'Union européenne pour le dialogue entre les deux parties.
Bruxelles dirige depuis une décennie un dialogue censé normaliser les relations entre les deux ennemis. Belgrade n'a jamais reconnu l'indépendance de son voisin.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen en visite dans les Balkans s'est félicitée de l'accord. "J'en ai discuté avec le président Vucic et le Premier ministre, et c'est très positif qu'ils soient parvenus à résoudre les tensions dans le nord du Kosovo", a t-elle dit.
Une solution provisoire a été décidée, prévoyant que les conducteurs des deux côtés de la frontière recouvrent les symboles de souveraineté sur leurs plaques à l'aide d'autocollants.
Les forces spéciales kosovares qui avaient été déployées près de la frontière devraient se retirer prochainement. Les Serbes se sont eux engagés à démanteler les barricades dressées pour bloquer les routes en représailles.