Si un accord historique en faveur des pays pauvres a été signé, les engagements pour la réduction des émissions mondiales sont insuffisants.
Après de longues négociations, et plus d’un jour de prolongations : la COP 27 s’est finalement achevée sur un bilan, en demi-teinte.
Aucun effort supplémentaire n’a été réalisé sur la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Mais un accord historique a été conclu, pour créer un fond visant à compenser les dégâts du réchauffement climatique sur les pays pauvres.
Mais le principal point de frustration réside sur la limitation des émissions mondiales. Pas de nouveaux engagements ni d’évolution en vue sur la sortie des énergies fossiles. Le texte final appelle à une réduction rapide des émissions, sans entrer dans les détails.
Le président de la COP 26 Alok Sharma a donné de la voix :
"Nous voulions également faire des pas en avant définitifs. Nous étions beaucoup à être d'accord pour proposer un certain nombre de mesures qui auraient contribué à cela. "
À la fin de la COP 27, les experts du climat avertissent que le monde est toujours « au bord de la catastrophe climatique », et la réduction des émissions de gaz à effet de serre reste la seule réponse.