Le minibus qui s'est renversé dans un ravin transportait les passagers, sans avoir de licence. Une enquête est ouverte sur ce drame qui a coûté la vie à tous les occupants.
PUBLICITÉIl n'y a pas un seul survivant dans le minibus qui a chuté dans un ravin au Maroc. Les vingt-quatre personnes à bord ont été tuées dimanche sur une route de montagne, dans le centre du Maroc. Le véhicule qui roulait sans licence a versé dans un virage.
Après la mort de 42 personnes en 2012, c'est l'un des bilans les plus lourds jamais enregistré dans ce pays. Les victimes se rendaient au marché hebdomadaire de la ville de Demnate, dans la province d'Azilal, elles venaient toutes du même village, Aït Tamlil. Parmi les morts figurent deux femmes et un enfant.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de ce drame.
L'autocar et le minibus sont un mode de transport très utilisé par les Marocains, notamment les plus modestes qui ne peuvent s'offrir une voiture, pour se déplacer dans les zones rurales et isolées de ce pays de 37 millions d'habitants.
Les routes au Maroc, et plus généralement dans les pays du Maghreb, sont réputées dangereuses, et les accidents fréquents.
En mars, cinq personnes ont été tuées et 27 autres blessées, dont 12 grièvement, dans un accident de la route près de la capitale Rabat.
Un autre accident en novembre dernier avait fait 11 morts et 43 blessées près de la ville de Taza, dans le nord-est du Maroc.
En août 2022, un accident de car avait fait 23 morts et 36 blessés, à l'est de Casablanca.
L'an dernier, les accidents de la route ont fait plus de 3.200 morts au Maroc, un nombre en baisse de quelque 7% par rapport à l'année précédente, selon les statistiques les plus récentes de l'Agence nationale de sécurité routière.