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Paris 2024 : les femmes minoritaires au sein de l'équipe olympique des réfugiés

Yusra Mardini et Tachlowini Gabriyesos, de l'équipe olympique des réfugiés, portent le drapeau olympique lors de la cérémonie d'ouverture dans le stade olympique des Jeux olympiques d'été de 2020.
Yusra Mardini et Tachlowini Gabriyesos, de l'équipe olympique des réfugiés, portent le drapeau olympique lors de la cérémonie d'ouverture dans le stade olympique des Jeux olympiques d'été de 2020. Tous droits réservés David J. Phillip/Copyright 2021 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés David J. Phillip/Copyright 2021 The AP. All rights reserved
Par Inês Trindade Pereira
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Cet article a été initialement publié en anglais

L'équipe olympique des réfugiés compte 29 athlètes, dont 10 femmes, soit 38% des effectifs.

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38 %, soit un peu plus d'un tiers de l'équipe olympique des réfugiés aux jeux de Paris, sont des femmes. La représentation féminine au sein de cette équipe n'a cessé de diminuer depuis sa création en 2015.

Une absence de parité qui contredit le CIO

Un constat qui contredit le Comité international olympique qui se targue d’avoir organisé le premier événement sportif paritaire de l’histoire, ce que dénonce Michele Donnelly, professeure agrégée, Université Brock: "Ils [les membres du CIO] font constamment la promotion de pratiques respectant l'égalité des sexes lors des jeux. Mais sans pour autant les imposer ou vraiment les exiger de la part d'une équipe nationale, ni même au sein de l’équipe de réfugiés qu’ils dirigent."

La discrimination sexuelle, une oppression de plus pour les femmes réfugiées

Le nombre de réfugiés a triplé au cours de la dernière décennie. À la fin de l'année dernière, l'agence pour les réfugiés du HCR comptabilisait 43,4 millions de réfugiés dans le monde. Parmi eux, les moitié sont de sexe féminin. L'organisation caritative Women for Women International rappelle qu'en plus de la pauvreté et d’autres obstacles auxquels les réfugiés peuvent être confrontés, les femmes subissent ainsi une forme d’oppression supplémentaire causée par la discrimination sexuelle.

Une avancée dans la lutte pour les droits des femmes dans le sport

Pour Rachel Williams, responsable des politiques et des affaires publiques de Women in Sport, le fait que l'équipe olympique des réfugiés compte près de 40 % d’athlètes féminines est déjà une grande avancée dans la lutte pour les droits des femmes dans le sport: "Nous serions bien sûr très heureux de voir une équipe de sportifs réfugiés paritaire aux Jeux olympiques mais je pense que cette fois-ci, nous devrions vraiment célébrer le fait que ces femmes extraordinaires soient allées aussi loin."

Accès inéquitable aux JO pour les femmes réfugiées

Un avis que ne partage pas Michele Donnelly, professeure agrégée, Université Brock, pour qui le nombre de femmes représentée dans l'équipe n'est pas suffisant: "Pour les femmes, pour les personnes issues de minorités sexuelles, pour les personnes handicapées réfugiées, il existe des risques et des défis accrus. Cela influence qui va ou est en mesure de faire partie des équipes olympiques et paralympiques des réfugiés."

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