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Groenland, canal de Panama : Donald Trump n'exclut pas le recours à la force militaire

Le président élu Donald Trump lors d'une conférence de presse à Mar-a-Lago, mardi 7 janvier 2024, à Palm Beach, Floride.
Le président élu Donald Trump lors d'une conférence de presse à Mar-a-Lago, mardi 7 janvier 2024, à Palm Beach, Floride. Tous droits réservés  Evan Vucci/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Evan Vucci/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Par Jean-Philippe Liabot & Euronews avec AP
Publié le Mis à jour
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Le président élu des États-Unis s'est adressé aux journalistes moins de deux semaines avant son entrée en fonction le 20 janvier.

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Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a déclaré mardi qu'il n'excluait pas le recours à la force militaire pour prendre le contrôle du canal de Panama et du Groenland, déclarant que le contrôle par les États-Unis de ces deux territoires était vital pour la sécurité nationale américaine.

S'adressant aux journalistes moins de deux semaines avant son entrée à la Maison Blanche, et alors qu'une délégation d'assistants et de conseillers comprenant son fils Donald Trump Jr. se trouve au Groenland, Donald Trump a laissé ouverte la possibilité d'utiliser l'armée américaine pour sécuriser les deux territoires.

"Je ne vais pas m'engager sur ce point", a-t-il déclaré lorsqu'on lui a demandé s'il excluait le recours à l'armée. "Il se peut que vous deviez faire quelque chose. Le canal de Panama est vital pour notre pays". Il a ajouté : "Nous avons besoin du Groenland pour des raisons de sécurité nationale".

Le Groenland est un territoire autonome du Danemark, allié de longue date des États-Unis et membre fondateur de l'OTAN.

"Le Groenland est aux Groenlandais", avait déclaré plus tôt la Première ministre danoise, Mette Frederiksen.

Ancienne colonie du Danemark, le Groenland a obtenu en 1979 son autonomie, qu'il exerce par l'intermédiaire de son Parlement. Copenhague exerce toujours un contrôle sur la politique étrangère et de défense du Groenland. Un traité avec les États-Unis, incluant une base américaine, donne également à Washington un droit de regard sur la défense du territoire.

Donald Trump a aussi proposé ces derniers jours que le Canada rejoigne les États-Unis. Il a déclaré mardi qu'il n'utiliserait pas la force militaire pour y parvenir et qu'il s'appuierait sur la "force économique".

"Les déclarations du président élu Trump témoignent d'une incompréhension totale de ce qui fait du Canada un pays fort. Notre économie est forte. Notre peuple est fort. Nous ne reculerons jamais face aux menaces", a déclaré la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, dans un post sur X.

Un "âge d'or de l'Amérique", selon Trump

Promettant un "âge d'or de l'Amérique", Donald Trump a également déclaré qu'il essaierait de rebaptiser le golfe du Mexique "golfe de l'Amérique", affirmant que ce nom avait une "belle résonance".

Le républicain a également profité de sa conférence de presse pour se plaindre du fait que Joe Biden sapait, selon lui, sa transition au pouvoir. La veille, le président sortant a pris des mesures pour interdire les forages énergétiques en mer dans la plupart des eaux fédérales. Une décision qui pourrait nécessiter une loi du Congrès pour être annulée.

"Je vais rétablir la situation dès le premier jour", a déclaré Donald Trump à la presse. Il s'est engagé à saisir les tribunaux "s'il le faut".

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