Des milliers de fidèles, des chefs religieux et politiques du monde entier, assisteront aux funérailles du pape François samedi, tout cela sous haute sécurité.
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Alors que de nombreuses délégations étrangères sont attendues au Vatican pour les funérailles du pape François samedi, les autorités italiennes superviseront une opération de sécurité complexe.
La police patrouille actuellement dans les rues autour du Vatican ainsi que dans les stations de métro et sur le tronçon du Tibre près de la Via della Conciliazione, la rue principale menant à la place Saint-Pierre.
Selon les médias italiens, des mécanismes de sécurité comprenant des armes anti-drones, une zone d'exclusion aérienne patrouillée par des avions de chasse et des technologies de brouillage sophistiquées sont utilisés dans tout Rome et dans le ciel de la capitale italienne.
Le corps du pape François a été transféré mercredi matin dans la basilique Saint-Pierre pour trois jours de deuil public.
L'exposition publique est en grande partie destinée à permettre aux catholiques ordinaires de pleurer le pontife, décédé le lundi de Pâques à l'âge de 88 ans à la suite d'un accident vasculaire cérébral.
La basilique Saint-Pierre restera ouverte jusqu'à minuit mercredi et jeudi pour permettre aux fidèles de faire leur deuil. La période de deuil public s'achèvera vendredi à 19 heures, heure locale.
Le président américain Donald Trump et l'Ukrainien Volodymyr Zelensky, ou bien encore Emmanuel Macron, figurent parmi les différents dirigeants mondiaux qui assisteront aux funérailles.
Les cardinaux se sont réunis au Vatican mardi pour programmer les funérailles et l'enterrement de François, planifier le conclave qui élira son successeur et prendre d'autres décisions concernant la gestion de l'Église catholique.