Le président argentin a été pris pour cible à Lomas de Zamora, fief de l’opposition de gauche situé dans la banlieue de Buenos Aires. Les manifestants accusent l'entourage et notamment la soeur du dirigeant de corruption.
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Le président argentin Javier Milei a été la cible de jets de pierres lancés par des manifestants alors que son convoi défilait dans les rues de Lomas de Zamora, ville de la banlieue de Buenos Aires considérée comme un bastion de l'opposition de gauche.
Les dirigeant ultra-libéral venait y promouvoir son parti en vue des élections législatives prévues en octobre prochain.
Ses opposants accusent son entourage de corruption et notamment sa soeur, Karina Milei, d'impliquée dans une affaire de détournements de fonds au sein de l'agence argentine pour les personnes handicapées.
Les agents de sécurité se sont empressés d'intervenir et ont évacué Javier Milei et son entourage dans un véhicule sécurisé. Le président s'en est sorti indemne, mais l'événement, largement médiatisé, a été écourté.
Deux élections cruciales en septembre et octobre
Les élections locales du 7 septembre à Buenos Aires seront suivies d'élections de mi-mandat le 26 octobre.
Ces deux scrutins sont considérés comme un test important pour Javier Milei, dont le parti Liberty Advances est minoritaire au Congrès.
Le dirigeant argentin espère renforcer sa base politique par les urnes, afin de contrer les tentatives de l’opposition de bloquer ses vastes plans de réduction des dépenses publiques.
Depuis son entrée en fonction en décembre 2023, Javier Milei a lancé une cure d’austérité sans précédent, destinée à juguler l’inflation.