Crée en 1976 par une bande de copains passionnés de musique folk, le Paléo Festival fête cette année sa 40e édition. Au fil du temps, le Paléo a su
Crée en 1976 par une bande de copains passionnés de musique folk, le Paléo Festival fête cette année sa 40e édition. Au fil du temps, le Paléo a su s’imposer comme l’un des rendez-vous incontournables de l‘été européen. Sur les hauteurs de Nyon, en Suisse, à deux pas du Lac Léman, 250 concerts et spectacles se jouent désormais à guichets fermés.
Le point avec Daniel Rosselat, le co-fondateur et directeur du Paléo Festival Nyon :
“On était jeunes, on n’avait pas d’argent, pas de soutien politique, assez peu d’expérience, mais la passion pour la musique et une conviction inébranlable que c‘était possible de réussir. Et c’est comme ça qu’est partie cette aventure.”
Dénicheur de talents, le festival a vu défilé près de 3 mille artistes : des têtes d’affiche bien sûr, mais également de parfaits inconnus ou presque.
“Au début, c‘était plutôt autour du folk, rappelle Jacques Monnier, le programmateur du Jacques Monnier. Et rapidement, on s’est ouvert à des musiques du monde, avec les musiques du Brésil, d’Amérique du Sud, et puis plus tard, au rock, au hip-pop, à l‘électro.”
De Ray Charles, à Pharrell Williams et N.E.R.D., en passant par Neil Young, Gossip et tant autres : un grand écart musical aussi rafraichissant qu’inattendu.
Robert Smith, le chanteur et guitariste des Cure se souvient :
“Le Paléo fait partie de ces festivals qui ont brusquement fait exploser la carrière du groupe… J’avais l’impression de flotter pendant les concerts… Ou peut-être que c‘était les drogues.”
Le Paléo Festival Nyon : à consommer sans modération jusqu’au 26 juillet.