Un nouveau graffiti orne le mur de béton qui sépare la Cisjordanie d'Israël. Réalisé durant la nuit, il représente un baiser entre le Premier ministre israélien et le président américain.
À Bethléem, un nouveau graffiti orne le mur de béton qui sépare la Cisjordanie d’Israël. Réalisé durant la nuit, il représente un baiser entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain, complices d’un mur, symbole de l’enfermement du peuple palestinien, que l’artiste Lushsux veut dénoncer :
“Le mur est un message en lui-même. Je n’ai pas besoin d’écrire ‘Palestine libre’ pour que l’on comprenne que des gens sont coincés ici”, dit-il
Des touristes posent devant le mur, où d’autres artistes, dont certains célèbres, comme Bansky, ont tenu, eux aussi, à exprimer leur soutien au peuple palestinien.
Cet habitant de Bethléem s’en félicite : “A travers ce mur, les artistes envoient des messages au monde entier pour demander que cessent l’injustice et la persécution que subit cette nation.”
Erigé par Israël, officiellement pour empêcher l’intrusion de terroristes sur ses terres, ce mur est devenu une plateforme d’expression et de protestation pour artistes et anonymes.