Annecy Paysages, le festival qui se tient d'habitude dans les rues de la ville savoyarde se délocalise dans la nature avec un parcours gratuit et une centaine de musiciens, danseurs et circassiens.
**C'est une invitation à prendre de la hauteur... **
A quelques kilomètres d'Annecy, une centaine d'artistes, acrobates, musiciens, danseurs ont investi la station de ski du Semnoz pour faire vivre un festival qui d'habitude se déroule dans les rues de la ville savoyarde.
Mais cette année, Covid-19 oblige, les organisateurs d'Annecy Paysages ont du faire preuve d'inventivité, pour une manifestation qui rassemblait traditionnellement des milliers de personnes.
Cinq heures de balade donc au programme avec, sur le chemin, des musiciens et des danseurs qui réalisent des performances, entre 1400 et 1700m d'altitude... et avec pour fil conducteur, le questionnement de l'urbain et de la nature...
La Grande balade est gratuite mais les spectateurs peuvent faire des dons pour les artistes qui participent à cette performance... grandeur nature
Plusieurs célèbres chorégraphes tels Yoann Bourgeois, Jean-Claude Gallota ou Philippe Decouflé ont accepté l'invitation des organisateurs. Le public pourra également assister aux performances du danseur François Chaignaud, de la funambule Johanne Humblet et de la plasticienne Fanny de Chaillé.
Le premier artiste dont le visiteur croisera le chemin est le highliner Nathan Paulin, qui a noué une collaboration avec le chorégraphe Rachid Ouramdane pour associer à son numéro d'équilibriste une "immersion auditive", lors de laquelle il confie son ressenti sur la slackline.
Le parcours, long de deux heures et que les 10.000 spectateurs attendus effectueront par groupe de dix sur des pentes en légère descente, s'achèvera aux côtés des huit danseurs dirigés par le chorégraphe Philippe Decouflé, qui interpréteront - dans leurs costumes tricotés - une chorégraphie "classique" sur des airs de Vivaldi.
"Ce sera notre première fois devant un public depuis des mois. C'est un réel plaisir de retrouver notre métier et, pour les danseurs, le contact qui en est l'essence même", se réjouit Philippe Decouflé