Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

Une coureuse belge devient la première femme à courir un marathon tous les jours de l'année

La coureuse belge Hilde Dosogne est encouragée alors qu'elle franchit la ligne d'arrivée de son 366e marathon consécutif à Gand, en Belgique, le mardi 31 décembre 2024.
La coureuse belge Hilde Dosogne est encouragée alors qu'elle franchit la ligne d'arrivée de son 366e marathon consécutif à Gand, en Belgique, le mardi 31 décembre 2024. Tous droits réservés  Virginia Mayo/Copyright 2024 The AP. Tous droits réservés
Tous droits réservés Virginia Mayo/Copyright 2024 The AP. Tous droits réservés
Par Euronews avec AP
Publié le Mis à jour
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article : Copy to clipboard Lien copié

En plus d'avoir couru au moins 15 444 kilomètres en une seule année, cette femme de 55 ans a également collecté quelque 60 000 € au profit de la recherche sur le cancer du sein.

PUBLICITÉ

Le dernier jour de l'année 2024, la coureuse belge Hilde Dosogne a finalement atteint son objectif de courir un marathon tous les jours pendant un an.

Mardi, Hilde Dosogne a franchi la ligne d'arrivée à Gand, en Belgique, sous les acclamations de ses compagnons de course, venus nombreux pour assister à son 366e marathon de 2024.

En plus d'avoir parcouru plus de 15 444 kilomètres en un an, cette femme de 55 ans a récolté 60 000 € pour la recherche sur le cancer du sein.

Elle doit maintenant soumettre les données GPS, les photos, les vidéos et les rapports des témoins à l'organisation Guinness World Records. En cas d'approbation, le record lui sera attribué dans un délai d'environ trois mois.

Hilde Dosogne rejoindrait ainsi Hugo Farias, qui détient le record masculin de 366 jours, et elle dépasserait le record féminin actuel de 150 jours établi par l'Australienne Erchana Murray-Bartlett.

"L'effort mental est plus difficile que l'effort physique"

Hilde Dosogne souligne que son exploit témoigne de sa persévérance personnelle, après avoir surmonté la grippe, le COVID-19, de multiples accidents, des ampoules et une bursite.

"L'effort mental est plus difficile que l'effort physique. Bien sûr, physiquement, tout doit aller bien, sinon, on ne peut pas courir pendant quatre heures tous les jours. Mais c'est plus mentalement qu'il faut être présent sur la ligne de départ tous les jours", déclare-t-elle.

La coureuse belge Hilde Dosogne après son 366e marathon de l'année, à Gand, en Belgique, le mardi 31 décembre 2024
La coureuse belge Hilde Dosogne après son 366e marathon de l'année, à Gand, en Belgique, le mardi 31 décembre 2024 AP Photo

La plupart de ses marathons se sont déroulés sur une boucle plate autour d'un lac près de Gand, frappé par de forts vents contraires. Par souci de précision, elle a couru quotidiennement 42,5 kilomètres au lieu des 42,195 kilomètres habituels.

Travaillant comme bio-ingénieure, Hilde Dosogne courait des marathons tous les après-midi, en maintenant un rythme de 10 km/h pour permettre à ses amis et à ses témoins de la rejoindre.

Sa fille Lucie se souvient d'un jour où sa mère s'est disloqué un doigt après 27 kilomètres et a dû recommencer le marathon pour respecter le règlement. "Elle est repartie de zéro", raconte Lucie. "Son doigt est encore un peu tordu".

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

No Comment : le marathon de glace est la course la plus froide au monde

Ironman : le triathlète ukrainien qui a troqué les marathons pour la ligne de front

Evacuer les enfants de Gaza : l'UE divisée entre obligation morale et question de sécurité