Bougies et photos de disparus à la main, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Sao Paulo le 5 août dernier pour dénoncer la décision du président brésilien Jair Bolsonaro de nommer des militaires au sein de la Commission d'enquête sur les victimes de la dictature qui a opprimé le pays jusqu'en 1985, à la suite du coup d'Etat militaire de 1964. Et c'est en scandant "La dictature : plus jamais ça ! ", que le cortège a pris notamment la direction d'un poste de police connu pour avoir abrité une salle de torture sous la dictature militaire.

Au Brésil, le remaniement de la Commission sur les victimes de la dictature militaire passe mal
Bougies et photos de disparus à la main, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Sao Paulo le 5 août dernier pour dénoncer la décision du président brésilien Jair Bolsonaro de nommer des militaires au sein de la Commission d'enquête sur les victimes de la dictature qui a opprimé le pays jusqu'en 1985, à la suite du coup d'Etat militaire de 1964. Et c'est en scandant "La dictature : plus jamais ça ! ", que le cortège a pris notamment la direction d'un poste de police connu pour avoir abrité une salle de torture sous la dictature militaire.