Il y a de la brume ce matin-là dans le désert de Dubaï. Le soleil vient de se lever au-dessus des dunes de sable et la tension monte elle aussi puisque notre reporter James O'Hagan s'apprête à décoller avec un ULM paramoteur.
L'aéronef est équipé d'un chariot qui ressemble à un tricycle, d'un moteur alimentant une hélice qui gonfle la voile de secours. Mais le pilote Jos Vandenbrouck, directeur général de Paramotor Desert Adventure, nous assure qu'il n'en a jamais eu besoin.
"On sent bien la force G dans l'estomac !"
Le brouillard dissipé, nous pouvons décoller. L'engin peut facilement monter jusqu'à 12.000 pieds et en cas de défaillance moteur, il suffit tout simplement de l'arrêter, indique le pilote. Ce qui surprend son passager : "Je ne m'attendais pas à ce que vous coupiez le moteur," indique James O'Hagan.
Jos Vandenbroucke exécute une spirale. Notre reporter réagit aussitôt : "On sent bien la force G dans l'estomac, c'est génial !"
Observation de la faune sauvage
Le pilote lui passe les commandes pour un moment, il suffit de tirer sur des manettes.
Sous nos pieds, une réserve abrite de nombreuses espèces sauvages : des dromadaires, des oryx d'Arabie et même des girafes qui jouent à cache cache avec la végétation.
Après un atterrissage en douceur, James O'Hagan conclut : "Après cela, je peux dire que j'ai vaincu ma peur de voler !"