Dubaï est connu pour ses gratte-ciels et ses hôtels de luxe, mais l'émirat regorge aussi de vie marine. Fort de ses récifs artificiels parmi les plus grands au monde et de sa tradition de la pêche, il attire notamment les pêcheurs à la mouche.
Dubaï est connu pour ses gratte-ciels et ses hôtels de luxe, mais saviez-vous que l'émirat regorge de vie marine ? Fort de ses récifs artificiels parmi les plus grands au monde et de sa tradition intacte de la pêche, il attire en particulier, les pêcheurs à la mouche.
L'histoire maritime de Dubaï est riche et aujourd'hui encore, l'émirat attire les mordus de pêche à la mouche sportive.
Notre journaliste James O'Hagan découvre cette activité aux côtés de Nick Bowles, fondateur d'Ocean Active Fly, la première entreprise à proposer cette activité au Moyen-Orient.
"Dubaï a construit les plus grands récifs artificiels avec ses îles en forme de palmier," affirme Nick Bowles qui ajoute : "Ce qui crée un immense habitat."
Notre reporter part en mer avec son guide et admire le décor autour de lui : "Sur ma droite, le Burj Khalifa ; face à nous, le Burj Al Arab et sur ma gauche, le Palm Jumeirah, la marina de Dubaï et sous l'eau, on l'espère, du poisson," s'amuse-t-il.
Nick Bowles lance sa ligne et montre à James O'Hagan les oiseaux qui survolent l'appât. "Vous voyez comment ils plongent ? Ils montent et descendent en suivant nos appâts que les queenfish déplacent," dit-il. "Puis ils descendent en piqué [ndlr : pour essayer d'attraper les poissons]," fait remarquer notre journaliste.
Étapes du lancer
Pour pêcher à la mouche en pleine mer, il faut sans cesse être en mouvement pour traquer les bancs de poisson. Le responsable de cette sortie explique le principe : "On fonce, on lance... On fonce, on lance..." avant de décrire les différentes étapes du lancer.
"Il faut tirer, puis allonger la ligne," décrit-il. "On la ramène en arrière," indique James O'Hagan. "Puis on lance tout droit," complète Nick Bowles.
Peu de temps après, il semble que cela morde : "Vous en avez un !" s'enthousiasme l'encadrant. Mais quelques instants plus tard, "c'est raté," constate-t-il.
"Peut-être qu'ils n'ont pas faim," fait remarquer James O'Hagan. "Vous changez d'appât ?" demande-t-il à Nick Bowles qui lui répond par l'affirmative.
"On prend et on remet à l'eau"
L'essai sera cette fois concluant : "On l'a eu," se réjouit notre reporter.
Nick Bowles précise : _"On prend et on remet à l'eau." _Puis il passe sa canne à pêche à son élève.
Sérieux, James O'Hagan ne veut pas laisser échapper le gros poisson qu'il vient d'attraper. Une bagarre s'engage pour l'amener à bord. "Le poisson tire tellement, il va me faire faire du ski nautique," fait-il remarquer.
Il finit par y arriver en suivant les conseils de Nick Bowles qui indique : "C'est un gros poisson, un queenfish de Dubaï de 7 ou 8 kilos. On s'est arrangé pour que James attrape un poisson," plaisante-t-il.
"Maintenant, on le remet à l'eau," indique notre journaliste qui remercie Nick Bowles pour cette initiation. Mais son formateur lui joue un tour en le poussant par-dessus bord : "Maintenant, vous pouvez pêcher à mains nues à l'ancienne," lance-t-il en riant.