Pékin en quête de "rééquilibrage" économique

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Par Euronews
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Pékin prend acte d’un modèle économique qui s’essouffle et prône un rééquilibrage économique. Devant les 2 900 membres de l’Assemblée nationale

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Pékin prend acte d’un modèle économique qui s’essouffle et prône un rééquilibrage économique.

Devant les 2 900 membres de l’Assemblée nationale populaire, sorte de parlement qui se réunit une fois par an pour entérimer les décisions prises par le leadership du Parti Communiste, le Premier ministre Li Keqiang a souligné le besoin de réformes.

“Certains problèmes profondément enracinés dans le développement économique du pays sont devenus vraiment sérieux. Les difficultés que nous rencontrons cette année pourraient dépasser ceux de l’an dernier. La nouvelle année est une année cruciale pour approfondir les réformes.”

Le gouvernement veut rogner les monopoles des groupes publics et libéraliser le système bancaire et financier, alors que les investissements étrangers se tassent et que la demande extérieure piétine.

Autres priorités pour 2015, la lutte contre la corruption et la pollution. Le gouvernement promet la tolérance zéro contre les coupables de corruption et d’ infractions contre l’environnement. Les deux sujets sont devenus hypersensibles car ils attisent le mécontentement social.

Pékin cherche la formule “magique” d’une croissance plus soutenable, car le marché immobilier, un des moteurs avec les exportations, pique du nez.

Ici, c’est la zone économique spéciale de Tianjin Binhai, dans le nord-est de la Chine. Censée devenir le Manhattan de l’Orient, elle peine à attirer les cols-blancs ainsi que les investissements, beaucoup de gratte-ciels n’ont pas été achevés.

Hu Xingdou, professeur et analyste politique, Beijing Institute of Technology: “Je ne pense pas que le taux de croissance plus faible de l‘économie chinoise soit si inquiétant. La question est de savoir si la Chine est capable de mener une transition économique réussie et la modernisation industrielle, et si la Chine peut se lancer sur le chemin des innovations technologiques, et je ne suis pas optimiste sur ce point”.

Le gouvernement veut créer de nouveaux moteurs de croissance en innovant et faisant évoluer les structures industrielles vers le moyen et haut de gamme, soit moins de quantité et plus de qualité. Quitte à accepter une modération de la croissance… Tant que résiste l’emploi, une priorité du régime, inquiet de mécontentements sociaux grandissants.

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