John Kerry : "nous devons négocier avec Bachar al-Assad"

John Kerry : "nous devons négocier avec Bachar al-Assad"
Par Sandrine Delorme avec Isabel Ces, AFP, APTN, Reuters
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Washington est prêt à négocier avec Bachar al-Assad pour trouver une solution politique à la guerre civile en Syrie. Le conflit entre dans sa

PUBLICITÉ

Washington est prêt à négocier avec Bachar al-Assad pour trouver une solution politique à la guerre civile en Syrie. Le conflit entre dans sa cinquième année, plus de 220 000 personnes ont été tuées, 4 millions de personnes ont trouvé refuge dans les pays voisins et ce chaos a favorisé l‘émergence du groupe Etat Islamique.

Sur la chaîne américaine CBS, John Kerry, le secrétaire d’Etat américain a déclaré :

Il n’y a pas de solution militaire, il y a seulement une solution politique. Mais pour négocier avec le régime d’Assad, nous devons bien lui faire comprendre que tout le monde est déterminé à trouver une issue politique et nous allons lui faire changer sa vision des négociations“.

Donc vous voulez négocier avec lui ?”, insiste la journaliste.

Nous devons négocier“, répond John Kerry.

Jusqu’ici pourtant, l’administration Obama appelait de façon constante au départ de Bachar al-Assad. Elle semble aujourd’hui plus que jamais préoccupée par la lutte contre le groupe Etat islamique, qui contrôle des régions entières d’Irak et de Syrie.

Mais Assad reste accroché au pouvoir et ses forces consolident leur contrôle sur la périphérie de Damas et d’Alep, où s’effrite la présence de la rébellion. Celle-ci, plus éclatée que jamais dans le nord, le centre et le sud du pays est affaiblie par la supériorité militaire de l’armée qui la bombarde de barils d’explosifs et s’appuie sur des alliés étrangers comme le Hezbollah libanais.

Ce dimanche, au moins 18 civils ont été tués et 100 blessés, dont des femmes et des enfants, dans des raids aériens du régime syrien sur une ville rebelle près de Damas.

Et des ONG de défense de droits de l’homme ont enquêté sur les exactions du régime : près de 13 000 Syriens sont morts sous la torture dans ses geôles depuis le début du soulèvement.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

COP28 : réactions mitigées après la signature de l'accord final de la conférence

Une mission de l'ONU au Haut-Karabakh, pour la première fois en 30 ans

Mongolie : le pape appelle à protéger l'environnement