La visite du Premier ministre népalais dans la ville de Charikot a peut-être permis de sauver la vie d’une femme. Blessée à la tête mardi dans le
Je me sens de plus en plus anxieux, je le ressens physiquement et dans mes activités, j'ai un peu peur d'une nouvelle réplique.
La visite du Premier ministre népalais dans la ville de Charikot a peut-être permis de sauver la vie d’une femme. Blessée à la tête mardi dans le second séisme qui a frappé le pays, elle a été secourue par deux Britanniques qui ont su plaider pour sa vie auprès des hommes du Premier ministre Sushil Koirala.
L’hélicoptère a fini par embarquer la blessée direction un hôpital militaire de la capitale. Elle était dans un état critique.
Charikot, située à 70 km à l’est de Katmandou, fait aussi partie de la zone où a disparu un hélicoptère américain avec six Marines et deux soldats népalais à son bord.
Deux hélicoptères et 400 militaires sont toujours à leur recherche depuis mardi, alors que la distribution de l’aide se poursuit un peu partout dans le pays.
A Katmandou, les autorités népalaises se sont repliées dans des abris de fortune, car les édifices gouvernementaux ont été sévèrement endommagés par le dernier séisme.
“Après le 25 avril, je ne me sentais pas aussi effrayé, mais après le séisme du 12 mai, je me sens de plus en plus anxieux, je le ressens physiquement et dans mes activités, j’ai un peu peur d’une nouvelle réplique“, explique Raju Adsikari, un jeune homme vivant dans la capitale.
L’hôpital orthopédique de Katmandou est toujours debout, lui, mais les patients ont été installés sur le parking et sont soignés à l’extérieur, la peur, là encore, d’une réplique…
En trois semaines, le Népal a été ébranlé par deux puissants séismes
qui ont tué plus de 8 150 personnes et fait des dizaines de milliers de blessés.