Les partis traditionnels espagnols menacés aux élections régionales de dimanche

Les partis traditionnels espagnols menacés aux élections régionales de dimanche
Par Euronews
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De nombreux observateurs espagnols prédisent une chute des partis traditionnels et un percée de la génération des “indignés” aux élections régionales

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De nombreux observateurs espagnols prédisent une chute des partis traditionnels et un percée de la génération des “indignés” aux élections régionales de dimanche 24 mai.

Podemos, d’abord, le parti à la gauche de la gauche, avec son leader Pablo Iglesias, attire les déçus du Parti socialiste espagnol et pourrait être en position de gouverner deux régions du nord à l’issue du scrutin.

À Barcelone aussi, le maire centriste sortant, Xavier Trias, pourrait céder sa place à Ada Colau, la candidate d’une coalition de plusieurs partis d’extrême gauche.

De l’autre côté de l‘échiquier politique, au centre droit, le jeune parti Ciudadamos, qui propose un “changement raisonnable” et des réformes libérales, pourrait également brouiller les cartes en attirant des électeurs traditionnels du Parti Populaire.

Pour notre correspondant, Francisco Fuentes, “la journée de réflexion, la veille des élections régionales (13 régions sauf la Catalogne, l’Andalousie, le Pays basque et la Galice) et municipales, est particulièrement importante, car il y aurait encore entre 30 et un 45% d’indécis, et ce sont eux qui pourraient déterminer le début de la fin du pouvoir du Parti populaire dans de nombreuses municipalités et régions d’Espagne.”

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