Grèce : un bol d'air mais des divergences persistantes

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Par Euronews avec AFP, Reuters
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Le report du versement de 300 millions d’euros au FMI a beau être une bouffée d’oxygène pour la Grèce, les divergences avec les créanciers n’en

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Le report du versement de 300 millions d’euros au FMI a beau être une bouffée d’oxygène pour la Grèce, les divergences avec les créanciers n’en restent pas moins énormes. A l’image de la patronne du FMI, Christine Lagarde, la plupart estiment avoir fait preuve d’une flexibilité considérable à l‘égard du gouvernement Tsipras.

“ On est au-delà du délai, explique l‘économiste Daniel Gros du Centre for European Policy Studies, mais tout le monde s’est mis d’accord pour arrêter le sablier et faire en sorte que le pays et ses créanciers aient deux semaines de plus pour fixer les détails de l’accord, s’il y en a un. “

Or les lignes rouges sont connues et immuables. Réduire les dépenses de retraite notamment en supprimant la prime aux plus démunis ou privatiser dans l‘électricité, Athènes s’y refuse.

“ Le gouvernement doit faire comprendre à son parti qu’un autre ajustement est nécessaire, assure Daniel Gros, parce que le gouvernement n’a pas été capable de maintenir son budget en ordre les six premiers mois de l’année. Donc quelque chose doit être fait. S’ils refusent, ils ne pourront que faire défaut. “

Le pays dispose de trois semaines avant la nouvelle échéance financière et le remboursement cumulé de 1,6 milliards d’euros au FMI. Pour les trois-quarts des Grecs, rester dans l’euro doit être la priorité. Difficile dès lors d’envisager un défaut de paiement.

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