La justice vénézuélienne n’aura pas traîné. Arrêté jeudi à peine le pied posé dans son pays, l’opposant politique Manuel Rosales a été déféré devant
La justice vénézuélienne n’aura pas traîné. Arrêté jeudi à peine le pied posé dans son pays, l’opposant politique Manuel Rosales a été déféré devant un tribunal de Caracas la nuit dernière. L’homme est accusé de corruption. Lui se dit victime d“une persécution politique, d’autant qu’il rentrait d’un exil de six ans pour participer aux législatives du 6 décembre. L’actuel dirigeant du parti que Rosales a fondé reste combatif.
“ Aujourd’hui, au sein du parti Un Nuevo Tiempo, nous disons que le retour de Rosales symbolise notre politique. Une politique pour que le Vénézuela ait un avenir, de l’espoir, et cet espoir renaîtra le 6 décembre “, a clamé Enrique Marquez devant la presse.
Pour les partisans de celui qui a été un farouche adversaire de Hugo Chavez, son défèrement en pleine nuit, sans que ses soutiens puissent se mobiliser, n’augure rien de bon.
La première audience est prévue pour le 12 novembre. Manuel Rosales devra répondre des accusations d’enrichissement illégal présumé pendant son mandat de gouverneur de l’Etat de Zulia entre 2000 et 2008.